Les bons réflexes pour améliorer son isolation avant l’hiver

_{^{Nos articles peuvent inclure des liens d'affiliation. Si vous réalisez un achat par leur intermédiaire, nous percevons une commission.}}

Repérez les déperditions de chaleur

Première étape : identifiez les zones desquelles la chaleur s’échappe. Fenêtres, portes, combles, planchers, murs : il vous faut tout vérifier ! Vous saurez ainsi où concentrer vos efforts avant d’engager des travaux de rénovation.

Petite astuce : servez-vous de la flamme d’une bougie pour repérer les courants d’air. Vous pouvez aussi utiliser un détecteur thermique ou faire appel à un professionnel pour un diagnostic énergétique complet, pièce par pièce.

Les fenêtres sont responsables de 10 à 15 % des pertes de chaleur dans un logement, selon l’Ademe. Avant de les remplacer, vérifiez l’état des joints. S’ils sont secs, décollés ou manquants, des joints adhésifs neufs peuvent déjà faire la différence.

Vos fenêtres sont vieillissantes ou équipées de simple vitrage ? Remplacez-les par des modèles à double, voire à triple vitrage, si vous résidez dans une région froide. Équipez-les de rideaux épais pour renforcer leur efficacité contre le froid !

Les murs représentent jusqu’à un quart des déperditions thermiques. S’ils sont froids au toucher, il est temps de les isoler.

Si vous avez le budget pour cela, l’isolation des murs par l’extérieur reste la solution la plus efficace. Elle consiste à poser des panneaux isolants sur la façade, puis à appliquer un enduit ou à poser un bardage. Vous supprimez ainsi les ponts thermiques et préservez la surface habitable intérieure. À la clé, un meilleur confort thermique en hiver comme en été et une façade rénovée.

Sinon, l’isolation par l’intérieur reste plus accessible, avec la pose de panneaux ou de doublages isolants directement sur les murs donnant sur l’extérieur.

N’oubliez pas non plus le sol ! Dans les maisons anciennes, un plancher mal isolé laisse passer l’air froid. Une sous-couche isolante sous un nouveau revêtement ou une isolation par le sous-sol améliore nettement le confort.

La porte d’entrée laisse elle aussi passer les infiltrations d’air. Peut-être est-ce le moment d’en changer ?

Sinon, pour une option moins coûteuse, vous pouvez ajouter un bas de porte ou un boudin isolant pour limiter les échanges de chaleur entre l’extérieur et l’intérieur de votre logement. Optez pour un modèle vraiment étanche, comme ce bas de porte anti-froid, anti-humidité et... anti-insectes.

Selon l’Ademe, 25 à 30 % des déperditions de chaleur se font par le toit. Autant dire que la couverture et les combles méritent toute votre attention !

Votre logement dispose de combles perdus ? Optez pour une isolation rapide et économique : le soufflage de laine minérale.

Dans des combles aménagés, privilégiez des panneaux ou des rouleaux de laine de verre, de roche ou de chanvre, posés entre les chevrons.

Même en hiver, une bonne ventilation reste indispensable pour éviter l’humidité et préserver la qualité de l’air intérieur.

Si votre logement dispose d’une VMC simple flux, vérifiez qu’elle fonctionne correctement et que les bouches d’aération ne sont pas obstruées.

Si vous souhaitez encore améliorer l’efficacité énergétique de votre logement, la VMC double flux s’impose. Elle récupère la chaleur de l’air sortant pour réchauffer l’air entrant, ce qui permet de ventiler, sans perdre de précieuses calories.

Fermez les volets dès la tombée de la nuit pour conserver la chaleur. Installez des tapis épais dans les pièces de vie, colmatez les fissures autour des menuiseries et purgez vos radiateurs pour qu’ils diffusent mieux la chaleur.

Bonne nouvelle : vous êtes peut-être éligible à des aides publiques pour vos travaux d’isolation. MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) ou encore l’éco-prêt à taux zéro permettent de financer tout ou partie de votre projet d'isolation.