On le sait, le blanc retient très peu la chaleur. Mais alors, est-ce que peindre son toit en blanc protège de la chaleur... ou est-ce une légende urbaine ? On vous apporte toutes les informations à ce sujet pour vous aider à démêler le vrai du faux.
Les avantages à peindre son toit en blanc
Si cette technique est relativement récente en France, d’autres pays – notamment la Grèce ou encore le Maroc – connaissent bien les avantages d’un toit blanc, et ce, depuis des siècles.
Vous ne le savez peut-être pas, mais certaines toitures peuvent monter jusqu’à une température de 70°C en plein été. C’est la raison pour laquelle de nombreuses structures cherchent à réduire cette température, en repeignant leurs toits en blanc.
Pourquoi le blanc ? Tout simplement parce que cette couleur permet de refléter la lumière au lieu de l’absorber. De quoi s’épargner précieusement de quelques degrés...
D’après les dernières études, la peinture du toit fait perdre entre 6° et 7°C, en moyenne, dans les pièces situées sous les toits.
Ce chiffre est considérable, puisqu’il correspond à environ 30 % d’économie d’énergie, notamment en évitant ou en réduisant la climatisation.
Comment peindre son toit en blanc ?
Si vous voulez vous lancer dans le « cool roofing » (le nom anglais pour « toit froid »), il vous faut avant tout choisir la bonne peinture !
Consultez le SRI de la peinture, qui est l’indice de réflectivité. Au-delà de 100, l’effet est réflectif. Vous l’aurez compris, plus le chiffre est grand, plus grand seront les effets.
Prenez le temps de faire le bon choix de peinture : une peinture de mauvaise qualité se dégradera plus vite et perdra rapidement ses effets.
Pour faire repeindre votre toit par des professionnels, il vous en coûtera environ 45 € du m².
Généralement, ce changement se fait en plusieurs étapes :
- Le nettoyage, qui doit être parfait pour permettre une meilleure adhérence de la peinture. Généralement, un dégraissage est de mise.
- Une première couche destinée avoir une surface uniforme et opaque.
- Une seconde couche pour terminer le tout !
Lorsque la peinture est correctement appliquée, les résultats sont visibles en moins d’une semaine.
Avant de repeindre votre toit, assurez-vous d’en avoir la possibilité. Consultez le Plan local d’urbanisme (PLU) au préalable : il est possible que la couleur soit imposée, selon votre zone d’habitation.
Les limites lorsque l’on veut peindre son toit en blanc
Comme nous l’avons vu, repeindre un toit en blanc limite la température de votre maison.
Malgré tout, cela peut avoir des inconvénients, notamment parce que s’il fait chaud en été…, il fait également froid en hiver !
Un toit blanc à ce moment-là peut donc vous obliger à chauffer davantage lors des moments de grand froid, et donc à dépenser davantage d’énergie.
Privilégiez alors les « cool roofs » dans les régions où les hivers ne sont pas trop violents.
Autre problématique : le bénéfice de la démarche concerne surtout l’étage situé directement sous le toit ou dans les combles.
Cela peut être particulièrement intéressant, si vous avez un logement de plain-pied ou si vos combles sont aménagés (chambre, salle de jeu…), mais cette technique est peut-être moins utile, s’il s’agit simplement d’un grenier.
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