Cheminées : elles séduisent les Français mais ne suffisent pas à déclencher l’acte d’achat
Qu’on se le dise, en ces temps hivernaux, (mais pas que !), la cheminée reste chère au cœur des Français ! Mais alors que ceux qui n’ont pas la chance d’en posséder une se désolent, la présence d’une cheminée ne saurait suffire, à elle seule, à déclencher une décision d’achat immobilier.
En période de Noël, près d’1 Français sur 4 rêve d’une cheminée !
Selon une étude que nous avons réalisée, c’est en cette période hivernale de fêtes de fin d”année que le manque de cheminée se fait le plus cruellement ressentir chez ceux qui n’ont pas la chance d’en posséder une… Jugez plutôt, il ressort de l'analyse des chiffres que nous avons recueillis que près d’un propriétaire sur quatre regrette de ne pas disposer d’une cheminée ou encore d’un poêle. Il est d’ailleurs intéressant de relever que les personnes que nous avons interrogées déplorent davantage l’absence d’une cheminée dans leur logement que les dimensions réduites de leur salle à manger (19 % des sondés voudraient que cette pièce soit plus grande) ou encore le manque de chambres pour pouvoir héberger des invités. Bref, comme l’a écrit (enfin, presque…) Alphonse de Lamartine, une cheminée vous manque et c’est tout votre logement qui s’en trouve dépeuplé…
Les appareils de chauffage au bois constituent la deuxième cause d’incendie grave, juste derrière les incendies d’origine électrique. Les causes sont diverses :
- 40 % des incendies graves trouvent leur origine dans un défaut de ramonage.
- 30 % sont dus à un défaut d'installation de la cheminée ou du poêle.
- 30 % sont provoqués par une faute comportementale.
Cheminées : elles ne suffisent pas à déclencher l’acte d’achat
Paradoxalement, si l’absence d’une cheminée contribue à faire naître des regrets chez près d’un propriétaire sur quatre, sa présence ne suffit pas, à elle seule, à déclencher l’acte d’achat immobilier. En clair, seulement 13 % des personnes interrogées déclarent que c’est le fait qu’un logement soit doté d’une cheminée qui pourrait les pousser à l'acheter. Si la présence (ou l’absence) d’une cheminée constitue un critère de poids dans la recherche immobilière des Français, il ne s’agit donc nullement d’un critère déterminant. Constituent, au contraire de la présence d’une cheminée, un élément déterminant :
- l’existence d’un jardin (45 % des sondés),
- la superficie du salon ou de la salle à manger (30 %)
- ou la présence d’une pièce supplémentaire (20 %), voire d’un garage.
La Sainte-Trinité « parquet + moulures + cheminée » aurait-il vécu ?
- Si vous utilisez régulièrement votre cheminée, la loi vous impose de la ramoner au moins une fois par an.
- Attention, certains départements peuvent exiger deux ramonages annuels.
Cheminées : mais que dit la loi ?
De la même façon que la guerre aux passoires énergétiques est déclarée (les loyers des passoires énergétiques sont désormais gelés et il sera bientôt interdit de les louer, Ndlr), on peut légitimement se poser la question de savoir si les cheminées ne sont pas, elles aussi, menacées d’extinction. Les cheminées à foyer ouvert sont aujourd’hui interdites dans les constructions neuves. De même, à Paris, on ne peut plus se chauffer uniquement en faisant du feu dans sa cheminée. Celle-ci ne doit donc pas constituer le mode de chauffage principal des Parisiens. Enfin, il peut être utile de rappeler que bien que sa présence soit appréciée des Français, une cheminée peut engendrer (et c’est un comble) un surcoût au niveau de votre facture de chauffage. Et pour cause, la présence d'une cheminée ouverte génère des déperditions d’énergie, notamment lorsque l’on ne s’en sert pas. Les cheminées provoquent, en effet, un phénomène d'aspiration de l'air chaud des pièces de la maison où elles sont situées.
Vous habitez dans un immeuble ? Assurez-vous que le règlement de copropriété vous autorise à faire un feu de cheminée dans votre appartement.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)