7 petites réparations à faire avant l’automne (et qu’on remet toujours à plus tard)

Feuilles mortes, brindilles, mousses… Avec le temps, ces débris végétaux s’accumulent dans vos gouttières. Or, si ces dernières sont bouchées, l’eau de pluie risque de déborder et de s’infiltrer dans les murs. Pour éviter cela, grimpez sur une échelle et retirez les résidus de vos gouttières. Pensez également à vérifier les descentes d’eau.

Puisque vous êtes déjà perché sur une échelle, profitez-en pour jeter un œil à votre toit. Repérez la présence de fissures ou de mousse : cette dernière retient l’humidité, soulève les tuiles et favorise les infiltrations. Si nécessaire, remplacez les tuiles endommagées. Vous pouvez également prévoir un démoussage si votre toiture n’a pas été entretenue depuis 5 à 10 ans.

Vous avez un poêle à bois ou une chaudière ? La loi française vous oblige à faire entretenir votre équipement par un professionnel au moins une fois par an. Pour les pompes à chaleur, ce délai est porté à deux ans. Objectif : prévenir les pannes, améliorer le rendement et réduire le risque d’intoxication au monoxyde de carbone. De même, si vous avez une cheminée, vous devez la faire ramoner au moins une fois par an.

Inspectez la façade de votre logement, les murs intérieurs et l’encadrement des fenêtres pour repérer d’éventuelles fissures. Ces dernières laissent passer le froid et l’humidité. Pour éviter que le problème ne s’aggrave avec les pluies d’automne, comblez-les avec un enduit adapté. Profitez-en également pour vérifier l’étanchéité des joints de vos portes et fenêtres.

Changer la pile de votre détecteur de fumée et tester qu’il fonctionne ne prend que deux minutes. Pourtant, beaucoup oublient ce geste simple. Dommage : car ce petit boîtier peut vous sauver la mise en cas de départ de feu. Notre conseil ? Vérifiez vos équipements avant l’automne. Car c’est la saison où l’on rallume le chauffage et où les risques d’incendie domestique augmentent.

Passez un coup de chiffon sur vos radiateurs pour enlever la poussière qui bloque la diffusion de la chaleur. Et si vous êtes équipé de modèles à eau chaude, pensez à les purger. Pour cela, desserrez la vis de purge jusqu’à ce qu’un filet d’eau régulier s’écoule. Ce geste évacue l’air présent dans le circuit. Résultat ? Vos radiateurs chauffent mieux… et consomment moins d’énergie.

Une VMC encrassée fait grimper le taux d’humidité de votre logement… et votre facture de chauffage. Notre conseil ? Une fois tous les 3 à 6 mois, coupez votre VMC, déclipsez les grilles et lavez-les à l’eau savonneuse. Dépoussiérez les bouches d’aération et aspirez l’entrée des gaines avec précaution. Ces gestes améliorent la qualité de l’air et réduisent le risque de moisissures.