Une étude de CAFPI montre que les investisseurs se sont éloignés du marché du neuf. La raison principalement invoquée est le manque de programmes neufs.
La part des investisseurs dans l'immobilier neuf passe de 15 % à 12 %
En deux mois, la part des investisseurs immobiliers est passée de 15 % à 12 %. Cette situation est principalement due à la pénurie de programmes neufs. Du côté des emprunteurs, ils sont 87 % à investir dans une résidence principale, alors que 12 % empruntent pour un investissement locatif. En mars, les autres types d’investissements représentaient seulement 1 % des demandes d’emprunts.
Le même phénomène peut être observé chez les primo-accédants. Ils achètent à 79,02 % dans l’ancien, plutôt par absence de choix que par réelle préférence pour le cachet, supposé supérieur, de l'ancien. En mars, les primo-accédants ont pu emprunter davantage : 171 770 € sur 236 mois, alors qu’en début d’année, la moyenne était de 169 285 € sur 238 mois. L’effort qui leur est demandé reste cependant conséquent : l’équivalent de 4,77 années de revenus. C’est légèrement plus qu’en janvier où l’on en était à 4,75 années.
La perception du marché du neuf est différente de la réalité
Pour la plupart des acheteurs, il manque des biens neufs à vendre. Pourtant les stocks de logements, à fin mars 2015, sont de 103 000. Si l’on compare au nombre de ventes qui est de 85 000, il y a 18 000 biens immobiliers disponibles sur le marché.
Un achat représente 3,64 années de revenus pour un accédant
Les accédants continuent, eux aussi, d'acheter principalement dans l’ancien, à 94,45 % contre 92,4 % en janvier. Ils empruntent davantage et sur une période plus courte : 179 159 € sur 198 mois en mars contre 178 440 € sur 200 mois en début d’année. Pour les accédants, l’achat d’un bien représente, en moyenne, 3,64 années de revenus.
L’immobilier du neuf n’a jamais été aussi attractif
2015 devrait être l’année de l’immobilier du neuf. En effet, depuis la mise en place des nouvelles dispositions fiscales comme la loi Pinel ou le PTZ remanié qui donne un vrai coup de pouce aux primo-accédants, les ventes sont reparties à la hausse. Pour pallier au manque de construction, le gouvernement a décidé d’assouplir certaines règles. Résultat, de nombreux programmes ont été lancés.
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