Paris : la hausse des prix immobiliers se confirme
Avec un m² en progression de 0,2 % sur les douze derniers mois, Paris voit se confirmer la hausse des prix de ses appartements anciens, notamment dans le XIe. Éléments d’explication avec le baromètre LPI-SeLoger.
La tendance est à la stabilisation
À l’exemple de ce qui se passe en province dans 50 % des villes de plus de 150 000 habitants, Paris a vu ses prix signés (c’est à dire constatés au jour de la signature du compromis) au m² augmenter. Dans la capitale, la hausse a été de 0,2 % sur les douze derniers mois et même de 1,4 % au cours du dernier trimestre. Seuls les prix affichés connaissent une très légère baisse (- 0,7 %) sur l’année.
Bref, « le marché se réveille », la reprise est bel et bien là et Paris n’échappe pas à la règle. Cette hausse devrait même s’intensifier au cours des prochains mois.
Sur le marché de l’ancien, la vigueur de la reprise est remarquable et l’activité s’élève rapidement »
Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.
Un XIe arrondissement parisien en pleine forme
Du quartier de la Folie-Méricourt à celui de Saint-Ambroise en passant par ceux de la Roquette et de Sainte-Marguerite, la tendance observée est résolument haussière. En effet, avec un bond de 6,7 % sur les douze derniers mois et un m² qui se monnaye désormais autour de 7 882 €, le XIe réussit une très belle opération.
Chiffres clés
- À Paris, le prix moyen au m² d’un appartement ancien est de 8 371 €.
- En un an, les appartements parisiens ont pris 0,2 %.
- Et en trois mois, ils ont augmenté de 1,4 %.
Affichant des progressions certes moins spectaculaires mais méritant tout de même d’être relevées, on retrouve les VIIe, XXe, IVe et IIe arrondissements de Paris. Du Palais-Bourbon à la Bourse en passant par Ménilmontant et Hôtel-de-Ville, les hausses oscillent entre 1,5 et 3,5 %.
Trois arrondissements sur cinq sont à la baisse
Si l’on excepte le Ier arrondissement (Louvre) qui perd 6,7 % sur son prix au m² et, dans une moindre mesure, les VIe (Luxembourg) et Ve (Panthéon) arrondissements qui affichent des baisses respectives de 3,7 et de 4,7 %, près de la moitié (9 sur 20) des arrondissements parisiens ne progressent ou ne baissent que très légèrement. En effet, du Xe (- 0,8 %) au XIIIe (+ 0,9 %) en passant par le VIIIe (- 0,4 %), la tendance générale est à la pondération.
Les points clés à retenir
- La plus forte progression est celle qu’a effectuée le XIe (+ 6,7 % / 7 882 € du m²).
- Le plus gros gadin a été enregistré par le Ier arrondissement (- 6,7 % / 9 470 € du m²).
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