La plupart des Français sont prêts à faire des efforts dans leur logement pour réduire leur impact environnemental. Cependant, le scepticisme prédomine puisque 36 % estiment que leur action n’aura aucun impact.
Logement : 1 Français sur 2 concerné par l'impact environnemental
D’après une étude ING International Survey, réalisée en partenariat avec l’Ipsos, 1 Français sur 2 se sent concerné par l’impact environnemental. Néanmoins, le scepticisme et l’attentisme prédominent toujours. Alors que 78 % des Européens et 75 % des Français affirment qu’ensemble il est possible de réduire l’impact sur l’environnement, « seul » 1 Français sur 2 (51 %) estime qu’il pourrait faire plus dans son logement (contre 55 % des européens). De plus, près d’un Français sur trois (36 %) pense que les efforts qu’il pourrait entreprendre auraient un impact insignifiant. Par ailleurs, seulement 64 % des Français disent essayer de conserver un impact environnemental faible de leur logement, contre 70 % des Européens et 80 % des Italiens. Nous constatons également que les Français et les Européens pointent davantage du doigt « les autres » qu’eux-mêmes : 1 sur 3 pense que son voisin ne se sent pas concerné par la question environnementale.
Les Français attendent plus de subventions pour la rénovation énergétique
En ce qui concerne la rénovation énergétique de leur logement, 55 % des Français expliquent en priorité leur inaction par le manque de moyens financiers et 27 % par le manque d’informations. D’autre part, 75 % des Français (82 % des Européens) attendent des subventions pour agir et 80 % des Européens attendent même que l’État prenne en charge au moins 50 % du coût d’installation des panneaux solaires. En revanche, les Français sont ceux qui attendent le moins d’aides de l’Etat : seuls 69 % attendent que l’exécutif intervienne dans le financement des panneaux solaires. En outre, lors du projet d’acquisition d’un bien immobilier, seul 1 Français sur 2 est attentif à l’impact environnemental de son futur logement, tandis que 42 % étudient toutes les caractéristiques énergétiques du bien. Enfin, 54 % regardent l’année de construction de leur logement, 39 % s’intéressent au prix moyen des factures énergétiques (49 % des Européens) et 40 % évaluent le prix moyen des factures d’eau.
Les Français sont prêts à réduire leur impact sur l’environnement à condition que l’effort soit collectif, que l’état y participe et que ses voisins agissent »
Olivier Luquet, Directeur Général de ING Direct en France.
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