Immobilier de luxe : dans 7 achats sur 10, les acheteurs étaient français !

25 juin 2016
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Il existe un point commun entre les ménages modestes et les grosses fortunes françaises : les deux catégories profitent à leur manière des taux d’intérêt bas, des prix de l'immobilier stabilisés et d’une conjecture en forte amélioration.

Image
Immobilier de luxe : dans 7 achats sur 10, les acheteurs étaient français !
Les acheteurs fortunés sont prêts à investir entre 6 et 15 M€. © Simeone

Sommaire

L'immobilier de prestige attire les grandes fortunes françaises

A l’image du Pdg du groupe Iliad (Free), les (très) riches de l’hexagone sont très actifs sur un marché de niche de l'immobilier de luxe parisien qui affiche une santé pétulante. Depuis six mois, les acquéreurs de biens immobiliers de super luxe sont en effet plus français que jamais, a confirmé cette semaine Charles-Marie Jottras, président de la société Daniel Féau, membre du réseau Christie's. Pour ce dernier, le marché est actuellement « plus porté par les Français, résidents ou non, que par les étrangers » venus du Golfe et du Proche-Orient, des Etats-Unis ou d'Europe, traditionnellement plus actifs de biens haut de gamme dans la capitale.

https://twitter.com/cybcath/status/745583058368237568

Un m² coûte entre 15 000 et 31 000 €

Au cours du dernier semestre, le réseau a vendu dix biens d'une valeur oscillant entre 10 à 31,5 millions d'euros, à un prix au m² allant de 15 000 à 31 000 €. Dans 7 cas sur 10, les acheteurs étaient français. La perle de cette période de transactions fut celle de l’hôtel Coulanges, place des Vosges dans le Marais, acquis 31,5 millions d'euros par Xavier Niel, le patron mythique de la maison Free. Souvenez-vous, ce merveilleux édifice avait été squatté entre 2009 et 2010 par des jeunes précaires du collectif Jeudi noir, qui l'avaient surnommé le squat de la « Marquise », en référence à Madame de Sévigné, née dans les murs en 1626, pour dénoncer la situation du mal-logement en France.

Bon à savoir

Le concurrent de Daniel Féau, alias Emile Garcin, établit un diagnostic similaire, confirmant le concernant un bond de 30 % de son chiffre d’affaires depuis le début de l’année. « Il y a des acheteurs, dont beaucoup sont Français, même expatriés, pour les biens magnifiques. Ils sont prêts à investir 6 à 15 millions d'euros », confie à l'AFP Nathalie Garcin, co-directrice de l'enseigne.

La rédaction vous conseille :

Cet article vous a été utile ?

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Plus de conseils
French

A la une !