Après Paris et Bordeaux, les villes de Nice et Strasbourg veulent, elles aussi, mettre en œuvre le « décret Airbnb ». Six communes de la petite couronne parisienne sont également favorables au dispositif.
Les propriétaires niçois et strasbourgeois devront s’enregistrer dès cet été
Selon le Journal du Net, après Paris et Bordeaux, deux autres grandes villes touristiques, Nice et Strasbourg, prévoient à leur tour d'appliquer le « décret Airbnb ». Publié le 28 avril 2017, ce dernier permet aux communes de plus de 200 000 habitants et aux villes de la petite couronne parisienne de créer un numéro d'enregistrement pour les meublés loués sur les plates-formes de type Airbnb. L’objectif est de vérifier que les locations n’excèdent pas la durée limite légale de 120 jours par an lorsqu’il s’agit des résidences principales. D'après l’enquête du site internet, à Nice, « une délibération est prévue au prochain conseil municipal, en juin », alors que la capitale alsacienne prévoit une mise en application du décret « dans l'été ».
Paris : le dispositif bientôt en vigueur
Dans la capitale, le « décret Airbnb » sera mis en place dès le mois d’octobre.
Airbnb : les villes divisées sur l’application du décret
Sur les 134 municipalités entrant dans le champ d'application du décret, 100 ont répondu à l’enquête du Journal du Net. Ainsi, dans les 7 autres villes de plus de 200 000 habitants, sa mise en œuvre est envisagée (Lyon, Marseille) ou encore au stade de la réflexion (Lille, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse). Par ailleurs, dans les 123 communes franciliennes de moins de 200 000 habitants également concernées par le décret, 6 y sont favorables. Il s'agit de Vincennes, Nogent-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Bonneuil-sur-Marne, Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne) et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis). A contrario, 28 villes se sont prononcées contre l'application de ce décret.
Le « décret Airbnb », c’est quoi exactement ?
Ce dispositif a pour objectif de vérifier que les locations de meublés de tourisme n’excèdent pas la durée limite légale de 120 jours par an lorsqu'il s'agit des résidences principales.
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