Publi-communiqué

« Sefri-Cime dessine durablement la ville avec deux projets résidentiels d’envergure »

SeLoger 21 jan 2022
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À l’occasion du Forum des projets urbains de novembre 2021, François de Las Cases, Directeur Général Délégué du pôle logement chez Sefri-Cime, a pris la parole sur deux grands projets résidentiels franciliens de la rentrée 2022, avec à ses côtés les architectes des projets : Caroline Barat-Dubuisson, pour le quartier Léon Blum, à Issy-les-Moulineaux et Marc Warnery, pour le quartier des Groues, à Nanterre. L’occasion d’évoquer l’habitat de demain, tout en s’adaptant aux nouveaux enjeux urbains. 

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Projet d'un immeuble écologique
Deux immeubles sortiront bientôt de terre à Nanterre et Issy-les-Moulineaux. © Franck-Boston - photo non contractuelle

En quoi les projets d’Issy-les-Moulineaux et de Nanterre illustrent les nouvelles constructions de la ville ?

François de Las Cases. Ces deux projets résidentiels permettent de montrer deux manières de construire la ville, tant au niveau de l’approche des collectivités pour sélectionner les promoteurs-aménageurs qu’au niveau de la façon dont les missions sont réparties entre un architecte aménageur urbain et un architecte d’opération. Cette diversité au sein d’une même région, l’Île-de-France, est aussi intéressante que constructive.

Nous sommes à la veille des lancements de ces programmes, dont les chantiers ne devraient pas tarder à démarrer. Dans le cadre de ces deux projets, nous travaillons sur des territoires de reconstruction de la ville sur elle-même, dans un tissu urbain assez dense. À Issy-les-Moulineaux, nous avons la volonté de créer une nouvelle mixité.

À Nanterre, il était important, à la fois pour la commune et pour nous à Sefri-Cime, de conserver une grande mixité d’usages avec le maintien des activités productives (bureaux et commerces) sur 2000 m2 au sein du projet. Il nous tenait aussi à cœur de mettre à l’honneur la biodiversité, avec une forte végétalisation. Ce sont donc deux chantiers de renouvellement urbain ambitieux, aux identités différentes, mais indéniablement porteurs d’une volonté politique très forte. 

Quelle a été votre mission sur le projet d’Issy-les-Moulineaux en tant qu’architecte ?

Caroline Dubuisson. C’est un projet que notre cabinet d’architecture Dubuisson a remporté suite à une consultation avec la ville d’Issy-les-Moulineaux et qui est situé à une adresse très stratégique : la future gare du Grand Paris. C’est un quartier en devenir, un nouveau centre-ville fortement attractif. Nous avions, dans le cahier des charges, le défi de construire avec une grande densité de population : 25 000 m2 de logements sur une parcelle de 8 000 m2. Avec près de 400 logements au total, il était primordial d’élargir et de diversifier les typologies d’habitat (du T1 au T5) pour assurer une qualité de vie optimale pour tous. Chaque appartement a une double voire une triple orientation. Tous offrent également un espace extérieur (loggia, balcon ou terrasse). Nous avons dédié 5 000 m2 d’espaces extérieurs sur ce projet ! 

Nous avons voulu offrir une véritable plus-value à la ville. Nous avons donc, en premier lieu, conçu un cœur d’îlot paysager d’environ 2 000 m2 pour en faire un espace partagé, de rencontre et de convivialité entre les riverains. Mais nous avons aussi pensé la connexion : entre ce quartier, la ZAC Léon Blum, la sortie de la gare du Grand Paris et jusqu’aux berges de la Seine. 

Nous avions un autre défi : la densité. Ce fragment de ville ne devait pas devenir trop imposant. Nous avons donc choisi de construire les immeubles d’habitation en bordure de la parcelle. Nous avons travaillé sur la fragmentation, à la fois au sol mais aussi dans la verticalité, au niveau des volumes et nous avons également diversifié les façades en jouant avec les matériaux et les couleurs

Les promoteurs-aménageurs tout comme les cabinets d'architecture s'attèlent à imaginer l'habitat de demain.

Comment le cabinet Carta Reichen & Robert a-t-il travaillé autour du projet de la ZAC des Groues à Nanterre ?

Marc Warnery. Il y a eu, en amont, une réflexion conjointe entre les différents acteurs du projet : la ville, l’urbaniste, l’aménageur et notre cabinet bien-sûr. Notre volonté était de construire une réflexion programmatique sur ces terrains ferroviaires et industriels en mutation. Avec Sefri-Cime, nous avons réfléchi à la manière la plus harmonieuse de mettre en forme ce programme de logement à Nanterre en conservant certaines valeurs pour l’avenir de ce quartier, notamment à travers le plan local d’urbanisme. 

C’est une opération très vaste dans un quartier que peu de gens connaissent mais dont l’attractivité est croissante. L’un des atouts du quartier des Groues : le peu de densité en termes de logements. On y retrouve des activités économiques, de la logistique, un peu de tertiaire et des ateliers de production, sans compter l’île ferroviaire de la SNCF qui comporte toujours de magnifiques halles qui seront conservées

Nous avons donc ce patrimoine qui est un point de liaison important entre les différentes centralités de la ville : le centre-ville, l’université, mais également la nouvelle gare du Grand Paris qui sera située à quelques pas. Il est évident que cette nouvelle mobilité permet à la ZAC des Groues d’être un quartier attractif, un quartier qui se nourrit, par ailleurs, de la proximité de La Défense. Il aura vocation à offrir une variété de modes de vie autant ancrés dans les usages présents que futurs. Les premiers échanges que l’on a pu avoir avec les différents acteurs du projet ne portaient pas sur ce que l’on peut faire aujourd’hui mais sur ce que l’on devrait faire demain, à la fois sur la qualité des logements, des constructions, comment on y vit, comment on y travaille aussi… Nos engagements et nos enjeux se situent autour de ces questions fondamentales.

Le résultat ne se compte pas, de ce fait, uniquement en nombre de logements. Ce sera une multitude d’interventions qui permettront d’activer les rez-de-chaussée, les espaces extérieurs, et finalement de créer une collectivité de riverains qui pourront habiter ensemble tout en habitant différemment. 

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