A Bourg-en-Bresse, l’immobilier connaît un boom sans précédent

Yann Cervodispo
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La demande en logements est de plus en plus forte à Bourg-en-Bresse. Depuis la fin du premier confinement, le marché immobilier connaît un dynamisme rarement observé dans cette ville, ainsi que dans sa périphérie.

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La gare de Bourg-en-Bresse
La ville de Bourg-en-Bresse compte plus de 40 000 habitants. © Leonid Andronov
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Une demande inédite pour la pierre de Bourg-en-Bresse

« La demande de logements est toujours aussi forte pour Bourg-en-Bresse », observe Marie-Line Jouvent, représentante de la Fnaim sur le secteur. Depuis la fin du premier confinement, au printemps 2020, la demande a explosé comme dans de nombreuses villes dites « de taille moyenne ». Voilà donc deux ans que les acquéreurs se ruent sur Bourg-en-Bresse, aussi bien sur ses appartements que sur ses maisons. 

Mais après 24 mois intenses en termes de transactions immobilières, le nombre de logements à la vente s’est complètement tari. Difficile de trouver son bonheur, comme l’explique la représentante de la Fnaim du secteur : « nous connaissons une pénurie au niveau des offres. Les délais de vente se raccourcissent. » Le marché burgien est d’ailleurs le reflet de celui du département de l’Ain qui n’a jamais été aussi dynamique en vingt ans.

Des prix en forte hausse à Bourg-en-Bresse

Dans ce contexte du marché, les prix augmentent naturellement, la demande étant supérieure à l’offre. Selon la Fnaim, la ville de Bourg-en-Bresse a vu ses prix de l’immobilier augmenter en moyenne de 10 % au cours des douze derniers mois. Une hausse identique avait été constatée en 2020. 

Mais cela ne veut pas dire qu’il ne se vend plus rien ici, au contraire. En réalité, les rares biens en vente partent rapidement, sans trop de négociation. Du côté des appartements, l’offre se compose majoritairement de T3 et de T4. A titre d’exemples, parmi les derniers appartements vendus, un trois-pièces de 85 m² est parti en mars 2022 pour 154 000 €. Notons aussi parmi les dernières maisons vendues, ce pavillon de 122 m² vendu en mars également pour 263 000 €.

Les biens avec un extérieur très demandés

La hausse des prix de l’immobilier à Bourg-en-Bresse a été d’autant plus rapide pour les logements disposant d’un bel extérieur. Selon les dires d’agents immobiliers sur le terrain, un balcon, une terrasse ou un jardin valorisent le prix d’un bien de l’ordre de 15 à 20 %. Dans le centre-ville de Bourg-en-Bresse, par exemple, des appartements des années 1970 se vendraient même sans négociation s’ils possèdent un balcon. 

Devenu condition sine qua none, le bel extérieur a, par ailleurs, naturellement dopé la demande pour les maisons. Le marché a été particulièrement dynamique sur le segment des pavillons individuels à des prix compris entre 200 000 et 250 000 €. Au-delà de cette fourchette de prix, les maisons se vendent un peu moins rapidement car les acquéreurs disposant d’un budget de plus de 400 000 € à Bourg-en-Bresse ne sont pas légion. 

Pour un budget de 200 000 à 250 000 €, le marché burgien possède de belles opportunités… quand on a la chance de les dénicher ! Il s’agit souvent de maisons construites entre les années 60 et 80, développant des surfaces de 80 à 110 m² habitables, avec tout un rez-de-chaussée à transformer en pièce de vie. 

La périphérie burgienne attire de plus en plus

Le dynamisme immobilier constaté à Bourg-en-Bresse intramuros depuis près deux ans rayonne désormais sur toutes les villes de sa périphérie. Dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres, les acquéreurs se sont montrés très intéressés par le marché des maisons. 

C’est le cas du côté de Péronnas, Saint-Rémy, Jasseron, Viriat et même jusqu’à Polliat. Tous ces villages voisins offrent en effet un cadre de vie agréable, à la campagne, au calme. Dans tous ces villages de périphérie, la demande se concentre principalement sur les pavillons plutôt récents, de 120 m² en moyenne, construits à partir des années 90. 

Mais si un budget de 200 000 € était suffisant il y a deux ans pour accéder à ce marché, le ticket d’entrée s’élève désormais plutôt à 250 000 €. La demande a été très forte sur ces biens immobiliers, soutenue à la fois par des Burgiens désireux de quitter la ville mais aussi par des Lyonnais à l’Ouest de Bourg-en-Bresse et des Haut-Savoyards à l’Est… des acquéreurs en quête de prix meilleur marché que dans leur zone respective. 

Les prix immobiliers autour de Bourg-en-Bresse

Source : sauf mention contraire, les prix cités dans cet article proviennent de SeLoger.

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