Selon une étude récente, 26 % des logements des 4 arrondissements du centre de Paris sont actuellement vacants. La part des résidences principales y est également plus faible que dans le reste de la capitale.
À Paris, la part des logements inoccupés explose dans le 2e arrondissement
Selon l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), un quart (26 %) des logements des 4 arrondissements centraux de Paris (1er, 2e, 3e et 4e), soit près de 20 300 appartements, sont actuellement inoccupés. Une proportion sensiblement supérieure à la moyenne parisienne, qui s’élève à « seulement » 15 %. De plus, entre 2008 et 2013, la part des logement inoccupés a augmenté plus rapidement dans ces 4 arrondissements que dans le reste de la capitale (+ 1,3 point contre 0,6 point en moyenne). Dans le 2e arrondissement, elle a augmenté de 6 points, alors que dans les trois autres arrondissements centraux, les évolutions ne dépassent pas les +/‐ 1 point, précise cette étude. L’Apur ajoute que la « concentration d’activités économiques, touristiques et commerciales » dans les 4 arrondissements centraux parisiens induit « une forte pression sur l’espace public ».
Dans le centre de la capitale, 6 personnes sur 10 vivent seules
Les quatre premiers arrondissements de Paris comptent, dans leur ensemble, 59 000 résidences principales, ce qui représente 74 % des logements. Cette proportion est inférieure à la moyenne parisienne qui s’élève à 85 %. Par ailleurs, dans les arrondissements centraux, 57 % des ménages (33 600 personnes) vivent seules dans leur logement, contre 51 % dans l'ensemble de la capitale. Considérés individuellement, la situation des 4 arrondissements du centre de Paris est homogène puisque la proportion varie de 56 % dans le 3e arrondissement à 58 % dans le 1er arrondissement. Cette surreprésentation des ménages d’une personne s’explique notamment par le fait que les arrondissements centraux sont majoritairement composés de petits logements d’une ou 2 pièces (60 %), en particulier le 2e arrondissement (66 %).
Bon à savoir
Par comparaison avec l’ensemble de Paris, les arrondissements centraux se caractérisent par une surreprésentation des jeunes adultes disposant de revenus plutôt élevés.
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