Vous partez quelques jours en vacances et vos voisins ne peuvent pas venir arroser vos plantes ? Voici quelques astuces pour qu’elles ne meurent pas de soif pendant votre absence !
Premier réflexe à adopter : regrouper vos plantes ensemble et dans une zone ombragée de la maison, pour qu’elles créent un microclimat humide. Elles libèrent en effet de la vapeur d’eau par transpiration, qui permet de réduire l’évaporation et le dessèchement du substrat.
L’arrosage avec des bouteilles en plastique
La technique la plus simple, qui convient aux plantes en pot de taille moyenne, consiste à remplir une bouteille d’eau en plastique, à percer un petit trou dans le bouchon puis à l’enfoncer dans le terreau. L’eau s’écoulera ainsi progressivement, pendant 5 à 10 jours, selon la contenance de la bouteille.
Autre possibilité, particulièrement adaptée aux plants de tomates en extérieur ou les plantes tropicales installées à proximité du soleil : la bouteille semi-enterrée. Coupez le fond d’une bouteille de 5 litres d’eau et enterrez-la goulet en haut, bouchon fermé, au niveau des racines, à 2 ou 3 cm de profondeur. De la condensation va se former sur les parois grâce à la chaleur du soleil et s’écoulera lentement dans les racines.
Troisième technique : le goutte-à-goutte maison. Remplissez une bouteille d’eau et plongez-y une ficelle en matériau naturel, comme du coton. Piquez l’autre extrémité de la ficelle avec un cure-dent que vous planterez dans le terreau. L’eau s’écoulera alors au goutte-goutte pour imbiber le substrat.
L’arrosage avec des ollas
Ou oyas, c’est la même chose. Ces récipients en argile ou en céramique poreuse vont diffuser de l’eau lentement dans le substrat, en fonction des besoins de la plante, grâce à la porosité de la terre cuite. Il vous suffit de les enterrer dans le sol près des plants et de les remplir par l’ouverture supérieure pour assurer un arrosage autonome pouvant aller jusqu’à 10 jours.
Alors, quelle taille choisir pour ses ollas ? Un modèle de contenance de 0.5 à 1 litre pour les plantes en pot, de 3 à 5 litres pour les petits massifs et jardinières et 10 litres ou plus pour le potager de la maison.
Le gel d’arrosage
Conditionné sous forme de sachet, bloc ou capsule, le gel d’arrosage est conçu à base d’eau et de polymères absorbants. Vous le placez directement sur le substrat, au pied de la plante, mais sans l’enterrer : il a besoin d’un contact avec l’air pour se libérer correctement. L’avantage ? Le gel d’arrosage peut durer jusqu’à un mois.
Et si vous êtes adepte des produits naturels, sachez que vous pouvez faire un gel d’arrosage maison. Il vous suffit de faire bouillir 2 grammes d’agar-agar (une algue gélifiante) dans 500 millilitres d’eau, puis de verser le mélange dans des moules en silicone ou en verre. Une fois bien solidifié, vous pourrez le démouler et l’utiliser.
Les pots à réserve d’eau
Comme son nom l’indique, ce pot possède un réservoir situé sous le terreau, dont il est séparé par une grille. Vous le remplissez par un tube, et l’eau remonte vers les racines par capillarité, grâce à des mèches en tissu ou à des colonnes de substrat humides. En fonction de la taille du réservoir, l’arrosage peut aller de 5 jours à 4 semaines.
Attention : en extérieur, l’eau stagnant dans le réservoir attire les moustiques. Mieux vaut donc rendre la colonne de remplissage hermétique, grâce à un tissu ou un petit bout de moustiquaire.
Le tapis capillaire
Aussi appelé tapis d’irrigation, il se place au fond du bac ou du pot. Il est utilisé pour maintenir l’humidité du terreau et hydrater les plantes progressivement, par capillarité. Pour le rendre encore plus efficace, vous pouvez prévoir plusieurs épaisseurs de tissus ou le raccorder à une réserve d’eau. À la clé, 7 à 15 jours d’arrosage en toute autonomie !
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