« La banlieue nord de Saint-Étienne reste un secteur très attractif »
En s’installant dans une commune de la couronne stéphanoise, les acheteurs bénéficient d’un équilibre idéal entre le calme d’un environnement bucolique et la proximité de la métropole urbaine. Cédric Boulgarian, gérant et responsable du développement chez Life Promotion, nous fournit les explications sur cette tendance guidée par la recherche d’une qualité de vie optimale.
Pouvez-vous nous exposer les principaux atouts clés de la banlieue nord de Saint-Étienne ?
Elle offre l’avantage de profiter d’un environnement de verdure à proximité des grandes villes et dans une région très centrale. Cette situation privilégiée est particulièrement appréciée par les familles qui souhaitent acquérir leur résidence principale. Elles ont tout le loisir de bénéficier de la douceur de la campagne ligérienne sans s’éloigner de la communauté urbaine de Saint-Étienne Métropole et de son important bassin d’emploi. La plaine du Forez est aussi proche des grands pôles urbains comme Clermont-Ferrand ou Lyon. L’accès à ces capitales régionales est rendu facile grâce au réseau autoroutier. L’A72 dessert aussi l’aéroport de la métropole stéphanoise, situé sur la commune forézienne d’Andrézieux-Bouthéon. Enfin, la gare de Saint-Étienne propose des liaisons TGV directes avec Paris en moins de trois heures.
Les déplacements sont-ils aussi faciles entre Saint-Étienne et les villes de sa proche périphérie ?
Sur ces courtes distances, les communes de la couronne stéphanoise sont extrêmement bien desservies par les transports en commun. Saint-Étienne Métropole a mis en place un réseau de transports urbains très efficace pour relier les communes limitrophes, avec des interconnexions entre les lignes de tramway et de bus. Des villes comme Saint-Priest-en-Jarez se trouvent ainsi à une dizaine de minutes du centre de Saint-Étienne.
Le prix immobilier à Saint-Étienne est de 1 100 €/m² environ.
La présence d’un extérieur est-elle aujourd’hui devenue un critère primordial pour les acquéreurs souhaitant habiter hors de Saint-Étienne ?
Oui, sans aucun doute. Si ce critère était déjà prépondérant avant le confinement, il constitue désormais une condition prioritaire dans la décision d’achat d’une résidence principale familiale. Dans les immeubles collectifs neufs, les acquéreurs ne se contentent plus maintenant de l’existence d’un simple balcon. Ils souhaitent profiter d’une terrasse aux dimensions généreuses, assez grande pour pouvoir y disposer une table afin d’y manger en famille ou recevoir en extérieur.
Observez-vous une évolution des prix immobiliers à la suite de la crise Covid-19 ?
Les prix immobiliers semblent afficher aujourd’hui une certaine stabilité par rapport à la période avant confinement. Dans le neuf, nous pouvons peut-être constater une légère baisse qui aurait pour unique but de stimuler la reprise de l’activité dans le bâtiment. Mais il n’y a pas de différences notables d’évolution entre le marché de l’immobilier à Saint-Étienne intra-muros et celui des communes voisines. Les prix restent sensiblement équivalents dans les deux secteurs. On observe néanmoins de manière très locale des prix un peu plus élevés dans certaines villes de la couronne stéphanoise résidentielle.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)