Les surfaces importantes, que l’on regroupe généralement dans la catégorie des appartements familiaux, sont de plus en plus difficiles à vendre, à Paris. Par contre, les petites surfaces partent comme des petits pains.
Dans une étude consacrée au marché immobilier, à Paris, le groupe OptimHome met en évidence une augmentation des primo-accédants au sein de sa clientèle. Ces derniers sont plutôt à la recherche de petites surfaces à la portée de leur budget. Un tel phénomène s’explique par la baisse des taux d’intérêts leur permettant d’accéder plus facilement à un financement par prêt bancaire ». En effet, les petites surfaces dont les prix sont inférieurs à 200 000 € ont toujours autant de succès et partent relativement vite.
Chiffre clés
Un Parisien dispose en moyenne d'une surface de 31 mètres carrés pour vivre, contre 42 pour la province. (Source Insee)
Les Parisiens boudent les grandes surfaces
Par ricochet, ce sont donc les grandes surfaces qui sont exposées à une plus grande difficulté pour trouver des acquéreurs. Les surfaces importantes telles que les appartements familiaux sont plus nombreuses sur le marché mais aussi de plus en plus difficiles à vendre. « C’est le segment qui souffre le plus à Paris », affirme le professionnel, qui va jusqu’à pointer certaines décisions politiques qui seraient en partie responsables du gonflement des stocks.
8 386 € le m² à Paris intra-muros
D'aprés le Baromètre LPI-SeLoger avril 2015, les prix signés d'un appartement ancien à Paris d'élèvent à 8 386 € le m². Le 19e arrondissement est le quartier le moins cher avec un prix affiché de 6 217 €. le 4e décroche la palme de l'arrondissement le plus onéreux puisqu'il faut débourser 10 327 € pour s'offrir un mètre carré.
Il n'y a jamais eu autant de grands appartements sur le marché. En un an, le délai pour vendre un quatre pièces est passé de 54 à 73 jours dans notre réseau ».
Fabrice Abraham, président de Guy Hoquet
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