Les années passent mais l’immobilier reste le placement préféré des Français pour faire fructifier leur épargne. Une situation qui s'explique par les taux des crédits particulièrement bas… mais pas que.
Les Français et l’immobilier : une idylle qui dure
L’idylle entre les Français et l’immobilier ne semble pas prête de s’arrêter, bien au contraire. Selon une étude sur les stratégies d'investissement des Français, réalisée par Opinionway pour le groupe Atland, l’immobilier est toujours considéré comme le placement le plus intéressant (60 %) pour faire fructifier son épargne. L’acquisition d’un bien immobilier est choisie par 34 % des sondés, la souscription d’un PEL (Plan Epargne Logement) par 18 % et l’achat de parts de SCPI par 8 %. Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), qui offrent un rendement moyen de 4,63 % en 2016, attirent de plus en plus (+30 % en 1 an). Elles permettent d’investir dans l’immobilier sans prendre de risque. Parmi les placements préférés des Français, la pierre arrive loin devant l’assurance vie (34 %), le Livret A (17 %) ou encore la Bourse (13 %).
Dans quels biens investissent les Français ?
Avec un budget moyen de 300 000 €, les Français choisissent en priorité les petites surfaces : 2 pièces (37 %), studio dans une ville étudiante (27 %) ou encore parking et box fermé (25 %).
Près de 3 investisseurs sur 4 intéressés par le rendement locatif
En plus de son côté sécurisant, l’investissement immobilier concentre actuellement de nombreux atouts, qui séduisent les Français : taux de crédit historiquement bas, dispositifs fiscaux avantageux (Pinel, Censi-Bouvard, etc.). D’autre part, selon cette étude, parmi les Français qui investissent dans l’immobilier, 3 sur 4 attendent d’abord un rendement locatif intéressant, tandis que la perspective de réaliser une plus-value à la revente est espérée par seulement 2 sondés sur 10 (22 %). Néanmoins, le groupe Atland apporte une nuance à ce constat. Les investisseurs immobiliers habitant en Ile-de-France semblent davantage sensibles à l’intérêt de réaliser une belle plus-value (28 %) sur un marché francilien toujours très tendu, alors qu’en province, seuls 21 % des investisseurs sont intéressés par l’éventuelle plus-value pouvant être réalisée.
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