Le baromètre des notaires affiche des résultats moins encourageants en octobre qu’à la fin de l’été. Beaucoup d'entre-eux estiment que les prix immobiliers vont prochainement baisser mais pour le baromètre LPI-SeLoger, les tendances du marché poussent plutôt à l'optimisme.
L’optimisme jouerait-il au yoyo du côté des notaires ?
Les notaires sont désormais plus nombreux à observer une détérioration de leur activité que le contraire, alors que l’optimisme était plutôt de mise à la fin de l’été. Le site Immonot, qui recense l’ensemble des données issues des études notariales, établit en effet que le marché paraît clairement moins favorable.
Pas de reprise significative tant que les facteurs économiques ne seront pas plus favorables et la confiance revenue ».
Séverine Taphinaud, notaire à Saint-Aignan (Loir-et Cher).
Les notaires anticipent une baisse des prix immobiliers
Dans un tel contexte, « il semblerait ainsi que l'on ait atteint un plafond et que la stabilité des prix ne soit déjà plus d'actualité » dixit les notaires. En effet, 56 % des répondants estiment que la baisse des prix immobiliers va se poursuivre (contre 51 % deux mois plus tôt), 39 % misant sur leur stabilité et 5 % sur leur hausse.
Des signes encourageants pour le Baromètre LPI-SeLoger
Saisonnalité des prix de l’immobilier oblige, au traditionnel « emballement des mois d’été » a succédé un certain ralentissement. Amorcé en septembre, celui-ci s’est – sans surprise – consolidé en octobre. Une situation tout à fait normale pour Michel Mouillart, Professeur d'Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. Mais d'après le Baromètre LPI-Seloger, des signes encourageants sont à souligner : les prix signés s'établissent toujours à 1 % au dessus de leur niveau d'octobre 2014 et le rythme annuel d'évolution des prix signés poursuit son redressement. Au vu des dernières tendances du marché, Michel Mouillart pense que 2016 devrait être une bonne année immobilière.
Le recul des prix affichés par les vendeurs est néanmoins deux fois moins rapide qu'il y a un an à la même époque ».
Michel Mouillart, Professeur d'Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger
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