Avec l’arrivée du printemps, les prix des logements dans l’ancien se négocient moins
Comme chaque année, à la même époque, les marges de négociation s’érodent avec l’arrivée des beaux jours. Ce repli touche essentiellement les maisons mais les négociations sur le prix de vente des appartements résistent plus qu’à l’accoutumée.
Sur le marché des appartements, les marges de négociation résistent
Les chiffres recueillis par le baromètre LPI-SeLoger nous apprennent que les marges de négociation tendent à céder du terrain. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, ce recul fait suite à « l’embellie saisonnière de la demande (qui) s’accompagne d’une pression plus vive sur les prix signés ». On assiste ainsi à une diminution générale des rabais consentis sur les prix de vente affichés des maisons et des appartements. Force est toutefois de constater que les marges de négociation dont font l’objet les appartements (3,8 % du prix indiqué dans l’annonce immobilière) résistent mieux que celles des maisons (5,2 %). En effet, comme l’indique Michel Mouillart, « sur le marché des appartements, le repli des marges est plus modéré qu’à l’habitude ».
Les marges de négociation pour un logement
- Tous biens confondus : 4,4%
- Maison : 5,2%
- Appartement : 3,8%
Pour un appartement en Bourgogne, la marge de négociation atteint 6,1 %
Comme nous l’indiquent les données compilées par le baromètre LPI, c’est en Bourgogne que l’on constate l’écart le plus important entre le prix affiché d’un appartement et son prix final. De Dijon à Chalon-sur-Saône, en passant par Nevers et Auxerre, la marge de négociation pour un appartement avoisine le plus souvent 6,1 % du prix de vente affiché. Sur le marché des maisons, c’est en Franche-Comté que sont concédées les ristournes les plus importantes. En effet, aux alentours de Besançon, la marge de négociation pour une maison atteint 11,5 % du prix de vente mentionné dans l’annonce.
En Auvergne, les négociations s’annoncent serrées…
Si la Bourgogne et la Franche-Comté se distinguent par des marges de négociation particulièrement élevées (11,5 % pour les maisons du côté de Besançon et 6,1 % pour les logements dans la région de Dijon), l’Auvergne affiche, quant à elle, les marges les plus restreintes du marché immobilier. Et pour cause, les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger montrent qu’en Auvergne, les appartements ne font bien souvent l’objet d’aucune négociation. Quant aux maisons, la ristourne se limite à 1,7 % du prix de vente. Avis aux futurs acquéreurs, vous allez devoir redoubler d’efforts pour réussir à faire baisser les prix des logements que vous avez en vue…
Bon à savoir
- Tous bien confondus, le prix immobilier est de 3 540 €/m².
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