LPI-SeLoger février 2015 : l’immobilier ancien va mieux et le neuf attend la reprise
Les prix de l’immobilier ancien signés sont au plus haut depuis octobre dernier avec une belle embellie pour les maisons. Le neuf reste encore à la peine mais avec les effets positifs de la loi Pinel, le marché devrait être meilleur ces prochains mois.
Les prix des maisons anciennes ont progressé de 4 % en trois mois
Pour le Baromètre LPI-SeLoger, il n'y a aucun doute le marché de l'ancien va beaucoup mieux en ce début d'année. Les prix, en janvier, ont progressé de 1,8 % au cours des 3 derniers mois. A y regarder de plus près, les prix des appartements sont en hausse de 0,5 % alors que ceux des maisons affichent une belle performance de 4 %. Mais la suite de l'année devrait être meilleure... Les taux de crédit sont au plus bas depuis 40 ans et de nouvelles dispositions fiscales ont vu le jour, comme par exemple, le prêt à taux zéro pour l'ancien.
Chiffres clés
- Le prix moyen d’un appartement dans l’ancien au m2 signé est de 4 480 €.
- Le prix moyen d’une maison dans l’ancien au m2 signé est de 2 290 €.
Le marché du neuf : aucun risque de dérapage en 2015
Contrairement au marché ancien, les prix des maisons neuves sont en retrait de 0, 9 % sur les trois derniers mois. Les prix des appartements et des maisons affichent une baissent de 1 %. Toutefois, on observe que depuis octobre 2014, le rythme annuel de la baisse s'est stabilisé. Avec l'entrée en vigeur du nouveau dispositif Pinel, les investisseurs vont de nouveau s'intéresser au secteur et les ventes devraient logiquement augmenter.
Sur un marché dont la reprise va s’amplifier avec l’arrivée du printemps, les prix vont se tendre progressivement dans les prochains mois, mais doucement et sans risque de dérapage ».
Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et porte parole du Baromètre LPI-Seloger
Un début d'année encourageant
Malgré un mois de janvier qui a été perturbé par des évènements tragiques (les attentats à Paris du 7 au 9 janvier), la reprise du marché se confirme. Le rythme des transactions a continué à progresser alors que les mois d'hiver sont généralement « frileux ».
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