Sur un marché immobilier brestois que la crise sanitaire a considérablement tendu, les mises en vente en sous-nombre font face à une demande qui explose littéralement, boostée par un attrait grandissant pour les terres bretonnes et finistériennes. Dans la Cité du Ponant, quels sont les biens les plus recherchés ? Nous avons mené l’enquête.
Un marché immobilier dont les cartes ont été redistribuées
C’est peu dire que le marché de l’immobilier breton a été mis sous pression par la crise sanitaire. En effet, le premier confinement du mois de mars 2020 a marqué l’avènement du règne de la maison et, plus globalement, du logement disposant d’un extérieur (balcon, terrasse, jardin). Une étude SeLoger a récemment montré que 28 % des candidats à l’achat d’un bien immobilier faisaient dorénavant de la présence d’un espace extérieur un critère essentiel de leur recherche. Du côté des télétravailleurs, la proportion atteint 35 % ! La même étude nous révèle également que 23 % des Français envisagent désormais de devenir propriétaires dans le Grand Ouest, alors qu’ils n’étaient que 19 % à le souhaiter en 2020. Rien d’étonnant, donc, à ce que la Bretagne soit au centre de toutes les attentions des acheteurs, lesquels sont sans cesse plus nombreux à se dire prêts à tout quitter pour s’établir en terre celtique... De même, bon nombre de Parisiens, de Nantais, de Rennais ou encore de Vannetais désireux de se mettre au vert et de se rapprocher de la mer, mettent le cap sur le Finistère et notamment sur Brest ou encore sur Quimper.
- Le prix au m² à Brest progresse de 17 % sur 1 an pour se porter à 2 135 €.
- Dans la Cité du Ponant, le prix au m² d’une maison oscille entre 1 713 € et 2 363 €.
Source : SeLoger
Recherche maison sur Brest désespérément !
À Brest, le marché de l’immobilier est tendu avec des acheteurs qui y sont largement plus représentés que les vendeurs, des négociations qui pointent désormais aux abonnés absents et des résidences secondaires dont il est de plus en plus fréquent qu’elles deviennent des résidences principales. Sur ce marché ultra-concurrentiel, toutes les typologies de biens sont dorénavant ciblées par les porteurs d’un projet d’achat immobilier. Pour autant, il en est deux qui sortent du lot et font désormais figure de Graal aux yeux des acheteurs potentiels. « Les maisons de ville avec trois chambres et un jardin ainsi que les appartements disposant d’une belle exposition et d’un balcon sont très recherchés » indique Julie Le Roux, agent immobilier, à Brest. « La demande pour les T4 et des T5 s’est également accrue dans le cadre de projets de colocation étudiante et d’immeubles de rapport ».
Combien ça coûte, une maison, à Brest ?
Quel budget faut-il prévoir pour espérer devenir l'heureux propriétaire d'une maison dans le chef-lieu du Finistère ? À Brest, pour 250 000 €, « il est possible d’acheter une maison avec jardin ou un grand appartement bien placé en centre-ville » nous fait savoir Julie Le Roux, agent immobilier dans la Cité du Ponant. Si l'on dispose de 500 000 € de budget, « on peut faire l’acquisition d’un grand appartement dans l’hyper-centre et disposant d’un extérieur ou d’une maison sans travaux avec jardin sans mitoyenneté, voire avec une vue mer ».
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