Dans certaines capitales européennes, la nature s’invite partout : parcs, arbres en ville, toits végétalisés… Un vrai bol d’air au quotidien. Dans d’autres, en revanche, l’environnement urbain laisse peu de place à la verdure. Quelles sont les villes où il fait (vraiment) bon respirer ? Tour d’horizon.

41 % de verdure dans les capitales européennes
Parcs, forêts, jardins, cours d’eau… En moyenne, 41 % de la surface des capitales européennes est couverte par des zones de verdure, selon une étude de l’Agence européenne pour l’environnement.
Mais ce chiffre cache de fortes disparités. Les capitales nordiques, en particulier, distancent les autres villes : Oslo arrive (de loin) en première position, avec 77 % de couverture végétale. Un record en Europe.
Le palmarès des villes les plus vertes
Juste derrière, on retrouve Zagreb, avec 74 % de zones vertes. La capitale croate compte plusieurs îlots de verdure, parmi lesquels le Parc Maksimir, fondé en 1987, qui s’étend sur plus de 315 hectares.
Helsinki occupe la troisième place du classement. La couverture végétale de la capitale finlandaise est de 62 %. Et pour cause : en 2014, la municipalité recensait déjà 1 900 hectares de parcs et 4 700 hectares de forêts.
Arrivent ensuite Berne et Madrid (53 %), suivies de près par Berlin (51 %). La capitale de l’Allemagne abrite en effet de nombreux parcs et espaces verts, comme le Mauerpark, le Tiergarten et le Tempelhofer.
170 000 arbres en plus à Paris d’ici 2026
Et Paris dans tout ça ? La ville lumière est l’une des capitales les plus boisées d’Europe, avec 200 000 arbres plantés dans les rues, auxquels viennent s’ajouter les 300 000 arbres des bois de Vincennes et de Boulogne.
Malgré cela, Paris se hisse à peine en dixième position du classement, avec 26 % de zones vertes. Loin derrière d’autres capitales voisines, comme Bruxelles (42 %), Rome (34 %) ou encore Amsterdam (31 %).
Cela dit, la plus grande ville de France n’a pas encore dit son dernier mot. La municipalité a notamment adopté un Plan Arbre, qui prévoit de planter 170 000 arbres supplémentaires d’ici 2026.
L’objectif ? Améliorer la qualité de l’air. En l’espace de 20 ans, la pollution de l’air en Île-de-France a été divisée par deux, selon Airparif. Mais aussi créer des îlots de verdure pour rafraîchir la ville, alors que les canicules se multiplient.
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