« L’attrait des villes à deux pas de Nancy est de plus en plus fort »
Éric Watiez, gérant de l’agence Watiez Immobilier Laforêt Vandœuvre dans la ville de Vandœuvre-lès-Nancy, nous donne les clés pour comprendre le marché immobilier de Nancy et de ses environs.
Dans la petite couronne de Nancy, trouve-t-on davantage de maisons ou d’appartements et à quel prix ?
La grande majorité des biens que nous vendons dans notre agence sont des maisons avec jardin, notamment sur les communes de Villers-lès-Nancy et Laxou. Les appartements sont en effet beaucoup moins nombreux sur notre secteur et la demande pour ce type de biens est moins forte. Concernant les prix immobiliers de ces secteurs, une maison nécessitant une rénovation totale se vend aux alentours de 200 000 €. Il faut compter entre 300 000 € et 350 000 € pour s’offrir un bien en parfait état sur notre secteur.
Les villes aux alentours de Nancy sont-elles plus abordables que la métropole nancéienne ?
En ce qui concerne Villers-lès-Nancy et Laxou, les prix au m² sont équivalents à ceux pratiqués à Nancy. C’est un secteur très prisé où les biens sont peu nombreux. Le constat est à peu près le même à Houdemont et Heillecourt. Les acheteurs y apprécient notamment les petits pavillons avec jardin et la présence de transports en commun. Ils permettent de rejoindre rapidement le centre-ville de Nancy et de profiter de toutes les commodités de la métropole. A contrario, certains secteurs de Vandœuvre, où nous prospectons activement, sont plus abordables. Les primo-accédants, notamment, y trouvent des maisons avec extérieur à des prix plus bas qu'à Nancy ou dans les autres communes environnantes.
Le prix au m² à Nancy est de 2 000 € environ.
Constatez-vous une augmentation des prix des logements situés en périphérie de Nancy ?
Il y a effectivement une augmentation des prix immobiliers sur notre secteur. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette tendance du marché immobilier de la périphérie de Nancy. La première n’est pas nécessairement liée à la crise du Covid-19. L’offre de biens est en effet insuffisante pour répondre à la demande. Ce n’est pas un fait nouveau. Par contre, il est vrai que la demande de biens disposant d’un extérieur a fortement augmenté depuis quelques mois. Le confinement a renforcé l’envie des acheteurs de disposer d’un jardin et de plus d’espace. Ce critère de recherche est davantage mis en avant par les acheteurs.
Pensez-vous que le développement du télétravail va pousser les acheteurs à s’excentrer de Nancy ?
Si effectivement, consécutivement à la crise du Covid-19, le télétravail se généralise, cela aura sans doute un impact sur les achats immobiliers. Cela dit, pour le moment, sur le terrain, nous n’avons pas constaté de réels changements.
Selon vous, l’immobilier va-t-il demeurer une valeur refuge ?
Sans aucun doute, l’immobilier va demeurer une valeur refuge. La crise économique rend beaucoup d’investissements risqués et les taux de rémunération des placements sont très faibles. Sur le long terme, l’immobilier reste intéressant et sécurisant pour les acheteurs. D’ailleurs, malgré la crise, ces derniers n’ont pas renoncé à leur projet et notre marché immobilier est toujours aussi dynamique.
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