L’Atelier Parisien d’Urbanisme a évalué à 12 % la surface des parcelles parisiennes qui pourraient faire l’objet d’un projet de surélévation des immeubles.
L’Atelier Parisien d’Urbanisme révèle, dans une étude, que près de 9 000 parcelles à Paris pourraient faire l’objet d’un projet de surélévation des immeubles sur rue. Cela représente un potentiel brut de 12 % par rapport à un nombre de 75 400 parcelles environ que compte la capitale, écrit sur son site Boursier.com. Bien sûr, les immeubles sont principalement concernés mais pas seulement : les fameuses « dents creuses », à savoir de petits bâtiments coincés entre d’autres immeubles plus hauts, peuvent participer à cet effort immobilier d’élévation.
La loi Alur a supprimé le Cos
Cette étude s’inscrit dans l’évolution des règles d’urbanisme inscrite dans la loi Alur qui a supprimé le Coefficient d’occupation des sols (Cos) depuis le printemps 2014. Un Cos de 3 limitait par exemple à 1 200 mètres carrés la surface de plancher constructible sur une parcelle de 400 mètres carrés. La suppression de cette règle de densité a donc ouvert des droits nouveaux à construire qui vont certainement relancer la surélévation à Paris pour créer de nouveaux logements. La mairie de Paris entend d’ailleurs profiter de cette opportunité pour doper son ambitieux programme de 10 000 nouveaux logements par an.
Chiffres clés
Surélever un immeuble coûte environ 3 000 € par mètre carré contre 8 271 € (Source Baromètre LPI-Seloger février 2015)
54 % des propriétaires sont prêts à surélever leur habitation
Un récent sondage, réalisé par SeLoger, montre que plus de la moitié des français résidant dans une ville de plus de 100 000 habitants sont prêts à surélever leur habitat avec bien entendu des avantages financiers à la clé. Mais ce n’est pas tout, 60 % des personnes interrogées jugent cette idée efficace pour le déficit des logements dans les grandes villes. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour passer à l’acte…
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