Le durcissement des conditions d’accès au crédit des primo-accédants pèse sur un marché morose. Résultat, la ville de Metz affiche des prix plus abordables.
Le constat est sans appel. « Les primo-accédants sont évincés de nombreuses offres car ils ne peuvent pas emprunter suffisamment », explique Guillaume Laveine, cogérant de l’agence Jacques Laveine Immobilier, située rue Gambetta, à Metz. Les futurs acquéreurs font donc le choix de se reporter sur de petites surfaces, dont les prix varient généralement en dessous de 150 000 €.
Par ailleurs, la décroissance de la population et le décalage entre le nombre d’acheteurs et de vendeurs forment le terreau de cette « crise ».
1 720 €/ m² en moyenne pour les appartements
Par ricochet, les prix sont plus abordables : 1 720 €/ m² en moyenne pour les appartements, selon le dernier relevé des notaires, une baisse de l’ordre de 3,3 % sur un an. Mais selon les biens mis en vente, la baisse est plus significative, « de l’ordre de 5 à 10 % » selon le professionnel. Dans les secteurs pavillonnaires comme Devant-les-Ponts ou Queuleu, la fourchette s’établit entre 1 400 et 1 600 €/ m².
L’hyper-centre est moins affecté, le mètre carré pouvant titiller 2 400 € pour un appartement en bon état. En revanche, Borny et La Grange aux Bois subissent une légère baisse. Les délais des transactions ont progressé d'un mois et demi en l’espace d’une seule année.
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