Nantes : les logements dotés d'un extérieur (balcon, terrasse) s'arrachent !
La demande continue de s'intensifier à Nantes, ville dans laquelle les acquéreurs ciblent principalement les appartements de type T3, T2, T5 et +. La crise sanitaire a également rehaussé l'attractivité des logements disposant d'espaces extérieurs (jardins, terrasse, balcon) ainsi que des biens haut de gamme. Ces derniers temps, la demande, dont font l'objet ces produits, a littéralement bondi !
« Recherche appartement désespérément… »
Si l'on devait tourner un film sur le marché immobilier nantais, nul doute qu'il pourrait avoir pour titre « Recherche appartement désespérément » tant la demande pour ce type de biens est telle que l'offre disponible ne peut plus y faire face... Selon une étude SeLoger, sur le marché de la location, sur les douze derniers mois, la demande augmente de 44 % alors que l'offre locative, quant à elle, ne progresse que de 6 %…
À Nantes, la demande s’oriente principalement sur les appartements, à hauteur de 79 %, tandis que les maisons ne concentrent que 20 % de la demande. Quant aux surfaces recherchées, 25 % de la demande concernent des T3, 23 % visent des T2 et 19 % se portent sur des T5 et +. En revanche, la présence d’un espace extérieur est désormais un critère prioritaire pour de nombreux acquéreurs et de nouveaux segments ont émergé à la suite de l’acte 1 du confinement, comme l’indique Alexandre David, gérant de l’agence nantaise Les Toits de l’Atlantique. Celui-ci indique avoir été surpris par l’orientation de la demande dès le mois de mai, « nous nous attendions à ce que l’attrait pour les biens avec un extérieur se confirme, mais nous avons également constaté que de nombreux primo-accédants étaient prêts à acquérir un bien sans extérieur. » Spécialiste du marché immobilier nantais, Alexandre David a également relevé une recrudescence de la demande pour des biens haut de gamme, « alors que nous nous attendions à un repli de cette clientèle. »
La marge de négociation dans les Pays-de-la-Loire s’élève à 4,8 % sur les prix de vente affichés des maisons et à 9,3 % sur ceux des appartements. (Source : Baromètre LPI-SeLoger)
Nantes : un marché immobilier placé sous le signe de la pénurie
Nantes serait-elle victime de son succès ? Toujours est-il que l'on assiste actuellement à une véritable ruée vers l'Ouest. En témoignent la tension démographique qui s’accentue dans la cité des Ducs, des Néo-Nantais toujours plus nombreux, une demande qui ne cesse de croître (+ 29 % en 1 an / Source : Étude SeLoger) et des stocks de logements qui voient leur niveau baisser… « Nous avions constaté une attractivité déjà forte avant le début de la crise sanitaire, mais cette dernière n’a fait que renforcer la tendance », observe Alexandre David.
Excès de vitesse en vue pour les prix immobiliers nantais !
L’attractivité de Nantes, la tension démographique qui l’accompagne et la pénurie de biens qui en résulte entraînent une augmentation (très !) rapide des prix immobiliers. Alexandre David indique d'ailleurs que, dans la préfecture de Loire-Atlantique, « les prix ont doublé en 10 à 15 ans et que leur ascension a été fulgurante depuis 4 à 5 ans. » Selon le Baromètre LPI-SeLoger, le prix au mètre carré à Nantes s'élève en moyenne à 4 185 € au terme d'une hausse de 12,6 % sur 1 an.
Cette forte augmentation des prix immobiliers nantais se répercute également, par un effet cascadant, sur ceux des communes limitrophes, qui constituent le marché de report nantais. « Saint-Herblain, Orvault, Rezé, Bouguenais ou encore Saint-Sébastien-sur-Loire sont des communes qui voient leur attractivité renforcée, tout comme leur autonomie et leur desserte. » Les prix sont donc tirés vers le haut dans ces communes également et certains acquéreurs font désormais le choix de s'éloigner davantage pour cibler des communes comme Carquefou ou encore Nort-sur-Erdre.
Quartier par quartier, découvrez les prix des maisons à Nantes
Quartier | Prix au m² |
---|---|
Centre-ville | 3 755 € |
Chantenay – Sainte-Anne | 3 711 € |
Zola | 3 876 € |
Saint-Pasquier | 4 520 € |
Tortière – Donatien | 3 735 € |
Source : SeLoger
A Nantes, sur 163 704 logements 157 660 sont des résidences principales et 6 044 sont des résidences secondaires.
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