La qualité de vie, les prix immobiliers abordables et la fiscalité douce pour les Français expliquent le succès de Lisbonne, la capitale portugaise.
Elle a du charme, il y fait beau toute l’année et les locaux sont accueillants. Lisbonne, capitale du Portugal, ne manque pas d'atouts et ses prix attractifs de l’immobilier séduisent également de plus en plus de Français.
Lisbonne vs Paris : le match
- 2 400 €/m² en moyenne dans l'ancien contre 8 300 €/m²
- 5 000 €/m² dans l’immobilier de prestige contre 15 000 €
- 4,5 % de rendement brut contre 3 %
Les quartiers lisboètes où investir
Lisbonne recèle de bonnes affaires et affiche un patrimoine de qualité même si, souvent, de lourds travaux sont nécessaires. Selon la notoriété du quartier, la qualité et l’emplacement de l’immeuble, le prix peut varier du simple au double.
- Chiado, Estrala, Lapa, Principe Real : quartiers résidentiels et cossus de la ville recherchés par la bourgeoisie portugaise, ils sont également les plus chers : entre 4 000 et 5 500 €/m².
- Alfama, Mouraria, Bairro Alto : cœur historique de Lisbonne. Beaucoup de rénovation en cours mais toujours de très belles opportunités à saisir entre 3 000 € /m² à rénover et 4 500 €/m² réhabilité.
- Avenedis Nova : quartier récent comportant des immeubles rénovés et des commerces, dont le grand magasin El Corte Inglès. Les biens s’y vendent entre 3 000 et 3 500 €/m².
- Ajuda, Prazeres : secteurs abordables de Lisbonne où l’on peut décrocher des biens entre 2 000 et 2 500 €/m².
Le Portugal offre une fiscalité très attractive pour les Français
Une convention fiscale passée entre la France et le Portugal en 2013 séduit les Français, notamment les retraités et les entrepreneurs. Pour les retraités :
- Le statut de NHR (résident non habituel) permet aux expatriés d’être exonérés d’impôts pendant 10 ans sous réserve de passer au moins 183 jours par an au Portugal et de ne pas y avoir été résident fiscal au cours des cinq dernières années.
- L’absence d’ISF.
- L’absence de droits de succession.
Pour les entrepreneurs :
- Outre le statut de NHR, ils ne sont imposés qu’à 20 % sur leurs revenus générés et perçus au Portugal.
Après avoir joué au yo-yo avec une baisse de 20 à 25 % pendant la crise de la dette et du crédit puis une hausse de même niveau liée à la reprise, les prix sont désormais stables. La ville compte encore de nombreux immeubles à réhabiliter, ce qui en fait un marché attractif pour les investisseurs ».
Francisco Xavier Esteves, Barnes Portugal.
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