Après plusieurs années confuses, les vendeurs dijonnais ont compris l’importance de diminuer leurs prix pour revenir au niveau du marché. En 2014, le mètre carré oscille entre 1000 et 3000 euros du fait d’une grande disparité dans l’offre de logement.
Une ville dynamique porteuse d’emplois
Affichant un bassin d'emploi d’environ 350 000 personnes, dont 75 % travaillent dans le tertiaire et l’industrie agro-alimentaire, la Cité des ducs abrite une population globalement bien lotie. Preuve à l’appui, le revenu annuel moyen dijonnais (29 950€) est supérieur de 5000€ à la moyenne nationale.
Ajoutez-y 30 000 étudiants mais aussi des centaines de milliers de touristes, et vous comprendrez qu’acheter à Dijon n’a rien de risqué. D’autant que d'ici 2020, à l'est de la ville, un quartier baptisé « Grand Campus » va accueillir une nouvelle zone universitaire.
La Franche-Comté reste l’une des régions les moins chères de l’Hexagone (1 628 €/m2). Cela étant, la capitale administrative n’affiche pas des prix aussi bas. En 2014, le mètre carré moyen d’un appartement est de 2026€ et 2360€ pour une maison.
Chiffres clés
- 42,6% des Dijonnais sont propriétaires de leur résidence principale.
- Moins de 7 % des résidences principales datent d’avant 2004.
- Les ventes réalisées sont principalement des trois pièces.
Transports et construction dopent l’immobilier
Si le charme de Dijon se niche dans son centre historique médiéval, ses multiples grands boulevards nés autour de quartiers résidentiels restent recherchés. Un nouveau quartier est d’ailleurs en cours d’élaboration. Sur 150 hectares, « Grand-Sud » va voir pousser 3000 logements, des commerces et beaucoup d’équipements collectifs (écoles, services publics, opérations d’urbanisme, etc.).
A l’image du reste de la ville, Grand-Sud pourra compter sur un réseau de transports en commun efficace. Outre un réseau de bus disposant d’un bon maillage, deux lignes de tram ont fait leur apparition en septembre et décembre 2012. A savoir : le TGV relie Paris à Dijon en 1h35.
La Cité des Ducs au fil des quartiers
Il est encore possible de trouver des biens vers Bourroches et les Marcs d’Or. Mais soyez prévenus, les propriétaires « pullulent » dans ces quartiers où les maisons individuelles avec petit jardin ne manquent pas. Pour les adeptes de logements collectifs en propriété, fouinez plutôt du côté de Fauconnet, Montchapet, Jouvence, Victor-Hugo, Faubourg Raines et 1er-Mai. Sans surprise, les appartements location sont majoritaires au centre de Dijon, où se situent de nombreuses maisons en colombage du XVI et XVIIe siècles, ainsi que dans le quartier Drapeau.
Difficile de contredire Pascal Massip, notaire dans la Cité des ducs: « Les quartiers chics, à Dijon comme partout, ont toujours la cote parce qu’ils correspondent à un engouement sociologique. Il faut se souvenir que, dans la valorisation d’un bien immobilier, son emplacement demeurera toujours l’un des paramètres les plus importants. » A l’opposé, les prix dégringolent à la Fontaine d'Ouche, où le mètre carré flirte à 1 000 euros.
Les points clés à retenir
- Les endroits recherchés sont le centre historique, Victor-Hugo, Montchapet à l'ouest, la Toison-d'Or au nord et le parc de la Colombière au sud.
- Les immeubles des années 50-60, sans balcon ni ascenseur, se vendent mal à cause de leur faible performance énergétique.
- Ville étudiante, donc fort marché locatif.
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