De Denfert aux Maréchaux en passant par Pernety, le 14e arrondissement de Paris affiche une multitude d’ambiances et une diversité de son parc immobilier.
Le 14e arrondissement de Paris cumule de nombreux atouts : écoles, commerces, transports (métro, RER,Tram), cinémas, théâtres, restaurants… Il offre même le luxe d’avoir le superbe parc Montsouris, l’un des grands poumons verts de la capitale créé par Napoléon III. Au niveau habitat, le 14e joue aussi la carte de la diversité : anciens ateliers d’artistes reconvertis en logements, lofts dans d’anciennes imprimeries, immeubles haussmanniens, immeubles des années 70, maisons de ville dans des impasses privées. En un mot, c'est un quartier où il fait bon vivre.
Chiffres clés
Selon les notaires, le prix moyen du m² au second trimestre 2014 s’élève à 8 390 €. Soit + 32 % en 5 ans.
Une mosaïque de quartiers, de logements et de prix
En fonction de l’emplacement par rapport au 6e arrondissement et par rapport aux transports, les prix de l’ancien oscillent entre 6 000 et 9 000 €/m², voire plus pour un produit exceptionnel.
- Denfert-Rochereau, Mairie : le quartier bourgeois
La place Denfert-Rochereau et son fameux Lion, les secteurs Arago et Raspail qui jouxtent les V et VI è, le quartier Mairie avec les rues Ernest Cresson, Lalande, Gassendi, Boulard… forment le triangle d’or de l’arrondissement. RER, métro, commerces de bouches dans la rue Daguerre, marché place de la mairie, établissements scolaires, écoles d’architecture...rendent le quartier animé. Les immeubles cossus autour de la mairie et de la place Denfert se vendent entre 9 000 et 9 500 €/m². En cherchant bien, dans des immeubles de moins bonne facture et avec travaux à la clé, on peut décrocher à un niveau moins élevé, autour de 8 300 €/m².
Le moindre défaut justifie 10 à 15 % de décote
« les prix marquent le pas, voire baissent de 1 000 €/m² pour les biens qui présentent des défauts tels un rez- de- chaussée sombre et bruyant, un quatrième sans ascenseur… En fait, c’est une réaction assez saine qui remet les prix à leur juste valeur »
Gilbert Chouchana, patron de trois agences Laforêt dans l’arrondissement
- Pernety, Didot, Alésia : le quartier bourgeois-bohème
C’est dans ce secteur que l’habitat est le plus mélangé avec des immeubles de la fin du XIXe, des ateliers d’artiste en fond de cour, d’anciens bâtiments industriels transformés en loft, des boutiques d’artisans reconvertis en souplex, des maisons enfouies au fond d’une impasse…Quartier également très commerçant au travers des rues d’Alésia, Raymond Losserand, Didot et doté d’écoles publiques et privées. Compte tenu de la diversité du parc immobilier et des micro-quartiers, la fourchette de prix est plus large, entre 7 200 et 8 500 €/m². Parmi les micro quartiers recherchés, la rue des Thermopyles ou la villa Deshayes où se nichent quelques très beaux ateliers d’artistes ou des maisons qui atteignent des sommets comme cette maison de 223 m² avec garage et toiture terrasse aménagée à vendre 2,1 million d’euros. Dans tous ces quartiers, on peut aussi trouver de nombreuses petites surfaces un peu en-dessous de 50 m² démarrant à 350 000 €.
- Montsouris, René Coty, Reille : le quartier vert
L’avenue René Coty et ses contre-allées s’étend de la gare de Denfert au parc Montsouris. Autrefois très cotée, cette avenue souffre actuellement d’un défaut d’animation et dans sa partie proche du parc d’un déficit de transports même si le tramway a attenué ce handicap. Quelques maisons dans une impasse privée à deux pas du parc atteignent une petite fortune, facilement les 2 millions . Dans le secteur Dareau, dans une voie privée, la Villa Seurat et ses 415 m², toiture-terrasse , sous sol et parking est à vendre 4,360 millions d’euros. Les appartements récents de la fin des années 90 donnant sur le parc se vendent autour de 8 500 €/m².
- Vanves, Porte d’Orléans : le quartier populaire
L’aménagement de la porte de Vanves et la réfection du boulevard Brune ont rehaussé l’image de marque du sud de l’arrondissement. C’est là aussi où l’on va décrocher le ticket le plus abordable : à partir de 6 000 €/m² pour des appartements dans des bâtiments des années 50 et 70. On peut aussi y acheter de grandes surfaces de 80 m² pour moins de 500 000 €.
Du neuf à plus de 10 000 €/m²
Dans le sud de l’arrondissement, à l’emplacement de l’hôpital Broussais, tout un nouveau quartier sort de terre basé sur la mixité sociale et la mixité générationnelle : 250 logements, dont 140 en accession libre réalisés par BNP Paribas Résidentiel et Nexity, sont vendus légèrement en dessous de 10 000 €/m² mais on y trouve aussi une résidence étudiante, un Ephad, une crèche. L’ancienne chaufferie est réhabilitée et transformée en centre culturel pour artistes amateurs. Sur le reste de l’arrondissement, des programmes signés Bouygues Immobilier, Ogic, Seeri, Sogeprom et Vinci se commercialisent entre 10 000 et 13 000 €/m².
Les points cles a retenir
- Un arrondissement vivant et très bien desservi
- Un parc immobilier très divers et des petites surfaces qui intéressent les investisseurs.
- Des ateliers d'artistes et des lofts sur petites cours pavées bien à l'abri des regards
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