C’est l’une de ces petites astuces de grand-mère, qui refont surface grâce aux réseaux sociaux : pour lutter contre l’humidité dans la salle de bain, il suffirait… d’une simple chaussette ! Un objet du quotidien, transformé en déshumidificateur naturel ? L’idée peut prêter à sourire, mais derrière son apparente simplicité, cette méthode ingénieuse séduit de plus en plus d’internautes. Zoom sur cette trouvaille écolo, économique et diablement efficace.

L’humidité dans la salle de bain : un fléau quotidien
Buée sur les miroirs, joints noircis, odeurs de renfermé, murs qui perlent ou peinture qui s’écaille… La salle de bain, pièce la plus humide du logement, est aussi celle où les problèmes apparaissent le plus vite. Même bien ventilée, elle reste exposée aux variations de température et à la vapeur d’eau produite par les douches et bains quotidiens. Résultat : l’humidité s’y installe et s’infiltre. À terme, elle fragilise les matériaux, abîme les meubles et favorise l’apparition de moisissures.
Or, ce taux d’humidité, lorsqu’il dépasse 70 %, crée un environnement propice aux acariens et aux champignons microscopiques, parfois invisibles, mais bien réels. Et si la VMC est insuffisante ou absente, la situation peut vite se compliquer.
L’astuce qui intrigue : une chaussette et du gros sel
Sur TikTok comme sur les blogs de bricolage, un même conseil circule : remplir une chaussette de gros sel et la déposer dans un coin de la salle de bain pour absorber l’excès d’humidité. Une idée saugrenue ? Pas tant que ça, car le gros sel est un puissant capteur d’eau. C’est ce qu’on appelle un dessiccant : il attire naturellement les molécules d’humidité présentes dans l’air. La chaussette en coton, elle, joue le rôle de filtre respirant, permettant à l’air de circuler autour du sel, tout en retenant les cristaux.
Sur le papier, la formule est simple. Dans la pratique, elle séduit parce qu’elle ne coûte rien – ou presque – et ne nécessite aucun appareil électrique.
Comment fabriquer sa chaussette anti-humidité ?
La méthode est d’une simplicité désarmante :
- Prenez une chaussette en coton (propre, bien sûr).
- Versez à l’intérieur du gros sel – environ un verre.
- Fermez le haut avec un nœud ou un élastique.
- Placez la chaussette dans un coin de la pièce, sur une étagère ou suspendue à un crochet.
Pour que l’astuce reste efficace, il est recommandé de changer ou régénérer le sel toutes les deux à trois semaines. Il suffit de le faire sécher au four à basse température (autour de 60 °C) pour le réutiliser ensuite.
Cette chaussette magique agit comme un mini déshumidificateur passif : sans bruit, sans énergie…, et surtout sans plastique !
Nous collectionnons tous des chaussettes solitaires, qui ont perdu leur moitié : l’astuce de la salle de bain permet de les recycler, sans sacrifier une paire de chaussettes !
Des variantes au sel qui fonctionnent aussi
Certains internautes remplacent le gros sel par du chlorure de calcium, encore plus absorbant. On peut également opter pour de la litière pour chat à base d’argile ou de silice, qui capte à la fois l’humidité et les odeurs. D’autres encore glissent quelques gouttes d’huile essentielle de lavande dans la chaussette pour parfumer la salle de bain, tout en purifiant l’air.
Il est même possible d’accrocher plusieurs chaussettes dans les coins les plus humides – près de la douche, sous le lavabo ou derrière les meubles – pour renforcer l’efficacité.
Les limites de l’astuce : efficace, mais pas miraculeuse
Aussi séduisante soit-elle, la technique de la chaussette ne résout pas tous les problèmes. Si votre salle de bain présente des taches d’humidité persistantes, de la peinture qui cloque ou une odeur tenace de moisi, cela traduit certainement un souci plus profond :
- une ventilation défectueuse,
- des infiltrations d’eau dans les murs,
- des remontées capillaires dans les matériaux.
Dans ces cas-là, la chaussette jouera un rôle de « pompe d’appoint », mais ne remplacera jamais une intervention structurelle.
Les experts rappellent également que, si la chaussette se gorge d’eau trop vite (en quelques jours seulement), c’est un signal d’alerte : le taux d’humidité est anormalement élevé et nécessite un diagnostic.
L’atout charme de cette astuce : simplicité, écologie et économie
C’est sans doute ce mélange de praticité et d’ingéniosité qui explique le succès de cette astuce. Pas besoin d’acheter un déshumidificateur électrique ou de multiplier les produits chimiques : une chaussette, du sel et un peu de curiosité suffisent pour constater les premiers résultats.
En plus, c’est 100 % écologique : le sel est naturel, réutilisable et biodégradable. Et côté budget, l’investissement est dérisoire : quelques centimes seulement !
En somme, l’astuce de la chaussette anti-humidité s’impose comme un geste malin, économique et zéro déchet, parfait pour les petites pièces humides. Si elle ne remplace pas une ventilation efficace, elle offre une réponse douce et naturelle aux désagréments du quotidien.
Une chaussette, un peu de sel et beaucoup de bon sens : voilà le trio gagnant contre l’humidité !
Nos conseils pour booster l’efficacité
- Aérez après chaque douche, en ouvrant la fenêtre, même en hiver : dix minutes suffisent pour évacuer la vapeur.
- Nettoyez les joints de carrelage et les surfaces régulièrement pour éviter la prolifération de moisissures.
- Ne placez pas la chaussette au sol, mais plutôt à mi-hauteur, là où l’air circule.
- Si vous disposez d’une VMC, vérifiez qu’elle fonctionne correctement et nettoyez les bouches d’aération au moins deux fois par an.
Combinée à une bonne ventilation et à un entretien régulier, cette petite astuce de la chaussette fait vraiment la différence dans les salles de bain mal aérées.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)