Un riad dans une médina, un appartement neuf dans une station balnéaire ou proche de Marrakech se décrochent à des prix nettement moins élevés qu’en France. Le tout à 3 h de Paris et avec, à la clé, de substantiels avantages fiscaux.
Des kilomètres de côtes, atlantiques ou méditerranéennes, des stations balnéaires connues comme Agadir ou Essaouira, des cités impériales comme Marrakech ou Fès mais aussi la capitale économique, Casablanca et son front de mer totalement transformé… Il existe une multitude de villes où l’on peut acheter pour habiter ou pour passer quelques mois de l’année avec un dépaysement environnemental, culturel, culinaire et en prime le beau temps garanti.
Des prix imbattables et pour tous les budgets
Même si les prix ne sont plus ceux d’il y a 10 ans, on peut encore décrocher de très belles opportunités dans de nombreuses villes et stations. Du petit appartement autour de 60 000 €, aux plus beaux riads vendus à Marrakech, dans le quartier de la Palmeraie, à 3 millions d’euros et plus, il y en a pour tous les budgets, avec des surfaces nettement plus grandes. Plusieurs exemples de biens anciens à la vente :
- un 50 m² à Casablanca à 70 000 €,
- un appartement de 90 m² à moins de 120 000 € à Agadir,
- un riad de 250 m² sur les remparts d’Essaouiara avec vue sur mer et médina de la terrasse équipée d’un solarium à 420 000 €,
- un riad de 215 m² à Marrakech proche de la célèbre place Jemaa el Fnaa à 530 000 €.
Mais les prix peuvent s’élever nettement plus haut pour des propriétés situées dans le prestigieux quartier de la Palmeraie : entre 1,3 et 1,5 million d’euros pour 600 à 700 m² habitables, plusieurs piscines privées, d’immenses terrains.
Dans le neuf, divers programmes sur le front de mer de Casablanca, réalisés par des locaux, se vendent autour de 3 000 € le m².
Conseils Seloger
Dans l’ancien, certains riads sont encore régis par la Melkia, ancien régime de propriété en vigueur lors du protectorat français quand les droits d’enregistrement n’existaient pas. Ils ne sont donc pas titrés, ce qui signifie que le bien peut vous être réclamé par n’importe qui d’où la nécessité d’acheter un bien titré et donc sécurisé quitte à payer 10 % de droit d’enregistrement.
Comment emprunter pour acheter ?
Il faut un apport minimum de 30 % effectué en devises, ce qui nécessite un rapatriement des fonds sur un compte au Maroc pour le paiement. Au Maroc, le taux pratiqué actuellement est de 6 %, en fixe, hors assurance. La durée de remboursement ne doit pas excéder 25 ans et l’âge de l’emprunteur ne peut dépasser 75 ans au terme du prêt. Ainsi, si vous avez 60 ans, votre prêt ne peut être supérieur à 15 ans.
Bon à savoir
Les sommes provenant de l’étranger doivent passer par un compte en dirhams convertibles qui garantit les transactions des investisseurs étrangers. Ce compte permet le virement de vos fonds pour votre investissement au Maroc mais aussi le rapatriement de ces fonds en cas de vente. (Source Ghali Chraïbi, DG Capfi Maroc).
Une fiscalité attractive pour les retraités
L’impôt sur le revenu bénéficie de deux avantages cumulatifs qui ne s’appliquent qu’aux pensions de retraite perçues depuis la France. Si vous êtes investisseur, par exemple à Bordeaux, et percevez alors des revenus sur ce bien, vos revenus fonciers seront soumis à l’imposition française :
- un abattement de 40 % sur la pension retraite,
- une réduction de 80 % sur l’impôt restant dû.
La convention fiscale internationale franco-marocaine n’intègre pas l’ISF dans son champ d’application d’autant plus que le Maroc n’a pas cet impôt. Ainsi, les biens situés au Maroc ou les sommes placées sur un compte local n’entrent pas dans le calcul de l’assiette de l’ISF. L’ISF ne frappe pas les placements financiers sur les comptes des non-résidents ouverts en France.
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