Cet article a été rédigé avec notre partenaire Sofinco, expert en prêts travaux.

Bien vieillir chez soi, une alternative de choix à préparer en conscience

Laetitia Lapiana
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Alors que l’immense majorité des seniors exprime le souhait de vivre chez soi aussi longtemps que possible, les problématiques liées à la dépendance ou perte d’autonomie obligent à anticiper les conditions qui permettent le maintien à domicile. À commencer par adapter son logement aux besoins du grand âge pour plus de sécurité et un confort de vie renforcé. Se posent alors les questions de la nature des travaux à envisager, de leur financement et des aides publiques mobilisables pour rendre son projet viable dans le temps et... à temps ! Éclairage.  

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En France, le nombre de personnes âgées dépendantes pourrait augmenter de près d’un million entre 2020 et 2040, de la nécessité de prendre les devants pour s'équiper et adapter son logement aux aléas du vieillissement. ©GettyImages
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Vieillir dignement, l'émergence de solutions nouvelles

Il était une fois... où l’abord de la soixantaine signait (presque) invariablement le début d’une démarche pour organiser ses vieux jours en mettant le cap sur la maison de retraite. Mais les temps ont radicalement changé et les modes de vie et désidératas de nos aînés, aussi ! Il faut dire que les scandales des Ehpad ont mis en évidence la difficulté de vieillir dignement. Toutefois, « une alternative a fait ses preuves : vieillir chez soi. Un choix souvent écarté pour de mauvaises raisons – trop coûteux, peu sécurisé... », explique Laurent Permasse dans son livre Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi . « Pourtant, il existe de nombreuses solutions, méconnues ou peu appliquées – santé, aide à la personne, aménagement de l'habitat, financement... – qui portent une révolution des mentalités et qui changent la vie de nos proches, la nôtre demain. »

Un choc démographique aux enjeux cruciaux

De fait, avec l’allongement significatif de la durée de vie, les enjeux sont nombreux pour accompagner efficacement ces évolutions et favoriser l’amélioration des conditions de vie du grand âge à domicile ou dans des structures intermédiaires adaptées.

Selon les projections démographiques, le nombre des 75-84 ans connaît déjà une croissance exponentielle de 49 % à horizon 2030, passant de 4,1 millions à 6,1 millions, tandis que les personnes âgées de plus de 85 ans seront 2 millions de plus qu’actuellement (1). Un tsunami démographique inédit qui n’est pas sans questionner les conditions du maintien à domicile en cas de perte d’autonomie/dépendance ou de handicap.

Les défis du bien vieillir chez soi, une priorité privée et publique

En marge de la chronique du vieillissement annoncé, le nombre de personnes âgées en situation de perte d'autonomie pourrait augmenter en France de près d’un million entre 2020 et 2040 (2). Ce qui est une source de préoccupation majeure tant pour les seniors que pour les pouvoirs publics qui, avec la publication, le 8 avril 2024, de la loi « bien vieillir », prennent notamment en compte le virage domiciliaire pour répondre à la volonté des seniors de vieillir chez eux. Un état de fait qui renvoie, parmi d’autres préoccupations, à la question du manque de structures d’hébergement et de personnels dédiés, dont il est permis de douter que le nombre sera suffisant dans les années à venir pour accueillir dignement et de façon adaptée nos aînés face à la perte d’autonomie.

La dépendance, une source de préoccupation pour les seniors

Mais alors qu’il y a encore quelques années, les établissements de santé semblaient la seule option viable pour les personnes âgées en perte d’autonomie, une véritable révolution est en train d’opérer, tant au niveau privé que sociétal. Car outre les récentes crises autour des Ehpad – et malgré la mise en place de dispositifs de surveillance –, nos aînés sont de plus en plus nombreux à vivre à domicile. Selon une enquête de la Drees de 2023, moins d'un senior de 75 ans ou plus sur 10 vit en établissement d'hébergement, contre plus de 90 % qui continuent de résider à domicile par choix délibéré, puisqu’ils sont tout autant à se prononcer en faveur du « vieillir chez soi » le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions, selon une récente étude Ipsos pour Stannah.

En contrepoint, un récent sondage Opinion Way pour Sofinco (3) révèle que les seniors de 60 ans et plus sont 39 % à ne pas envisager l’éventualité de la dépendance ou perte d’autonomie même si, à l’opposé, ils sont 56 % à l’envisager d’ores et déjà et à se sentir prêt à l’affronter. En parallèle, la potentielle perte d’autonomie et ses conséquences matérielles et pratiques représentent une source d’inquiétude majeure pour les plus de 60 ans tant sur le plan physique (84 %), que dans la gestion de la vie courante (74 %), au niveau mental et moral (74 %) et financier (61 %).

Adapter son logement aux besoins du grand âge, quelles priorités ?

Mais si vieillir chez soi est un droit, encore faut-il que cela soit viable, tant au niveau financier, que de l’accès aux soins, de la vie pratique et, bien sûr, de la sécurité domestique. Selon la configuration du logement, plusieurs aménagements sont envisageables tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du bien, afin de l’adapter aux besoins liés au grand âge et, surtout, de prévenir tout accident domestique et risque de chutes. Des aménagements qui démarrent le plus souvent par l’installation d’équipements ergonomiques et de confort domestique  sièges et barres d'appui dans la salle de bain, WC surélevés, rampes d’accès, sols antidérapants, systèmes d’éclairage plus puissants...

Selon les cas, il est aussi recommandé d’investir dans la mise aux normes du système électrique, la pose de volets roulants motorisés, de détecteurs de mouvements et, pour les seniors en situation de perte d’autonomie, dans un lit médicalisé, l’aménagement de la salle de bain et l'installation de systèmes d'alerte ou de téléassistance en cas de chute ou de malaise. Autant d’aspects essentiels à prendre en compte le plus tôt possible pour réaliser ces aménagements au fur et à mesure, question d’anticiper au mieux et de s’éviter des chantiers longs et coûteux.

69 % des seniors pourraient engager des travaux pour adapter leur logement à une situation de dépendance, avec un budget moyen dédié de 9 147 € (3).

Travaux de rénovation, pièces critiques et chantiers incontournables

Au-delà des équipements, des travaux plus poussés seront à envisager, selon l’état et l’agencement de la maison, afin de faciliter la circulation (y compris en fauteuil roulant) entre les espaces et à l’intérieur même d’une pièce, mais aussi de rendre les différents éléments – mobilier, objets, équipements, interrupteurs – plus sûrs et accessibles. Côté chantiers de plus grande ampleur :

  • La rénovation des pièces les plus critiques comme la salle de bain, pour créer une douche de plain-pied ou à l’italienne ; la cuisine, afin d’ajuster la hauteur des éléments pour en faciliter l’accès, ainsi que les escaliers, en veillant à installer des mains courantes ou à installer au besoin un fauteuil monte-escalier.
  • La redistribution ou l’agrandissement des portes et couloirs pour permettre le passage d'un fauteuil roulant ou d'un déambulateur.
  • La rénovation énergétique pour optimiser le confort thermique et préserver la santé.

56 % des seniors déclarent que leurs enfants ou petits-enfants seraient disposés à les aider dans le cas où ils seraient en situation de dépendance (3).

Financement des travaux, des aides et... des solutions !

De l’équipement de confort aux travaux de rénovation et d’aménagement, les budgets pour financer les différents postes peuvent varier sensiblement, d’où la nécessité d’anticiper au maximum ces aspects, à l’abord de la retraite ou même avant si aucun projet de déménagement n’est envisagé. Et ce, tant par les seniors eux-mêmes, que par les enfants, petits-enfants et autres proches aidants disposés à prêter main-forte à leurs parents vieillissants.

Pour autant, plusieurs solutions financières existent, à commencer par les aides et subventions d’État, dont MaPrimeAdapt(4) (MPA), qui permet de financer – selon des critères d’éligibilité et des revenus – jusqu’à 50 ou 70 % du montant des travaux d’adaptation du logement, dans la limite d'un plafond de travaux de 22 000 € hors taxes.

Le financement de vos travaux nécessite généralement le recours à un prêt (5). Vous pouvez emprunter entre 3001 et 75 000 euros sur une durée de 12 à 120 mois en fonction de vos besoins et de votre situation.

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

Article à caractère informatif et publicitaire.
(1) Haut-Commissariat au Plan, Vieillissement de la société française : réalité et conséquences - février 2023
(2) Inspection générale des affaires sociales (IGAS)
(3) Baromètre Sofinscope-Opinionway. (2024, Octobre). Les seniors sont-ils prêts à faire face à la dépendance. Consulté sur https://www.sofinco.fr/actualite-credit/sofinscope/consommation/les-seniors-budget-dependance
(4) Sous réserve d'éligibilité au regard de la règlementation en vigueur
(5) Le Prêt Travaux Rénovation Énergétique est un prêt amortissable, pour un montant de 3 001 € à 75 000 €, avec ou sans apport personnel, sur une durée de remboursement de 12 à 120 mois. Offre sans frais de dossier. Offre sous réserve d’acceptation définitive après étude des pièces justificatives demandées par CA Consumer Finance prêteur dont Sofinco est une marque, SA au capital de 596 485 149 euros, 1 rue Victor Basch CS 70001 91068 Massy Cedex, 542 097 522 RCS Evry. Intermédiaire d’assurances inscrit à l’ORIAS N° 07 008 079 (www.orias.fr).

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