Dans la plupart des grandes villes, les appartements anciens affichent des prix en progression. Pour connaître toutes les tendances immobilières (haussières, baissières ou stationnaires), c’est vers le baromètre LPI-SeLoger qu’il faut vous tourner.
À Lyon et à Nantes, des prix immobiliers qui augmentent rapidement
À Lyon et à Nantes, on assiste à une hausse des prix immobiliers signés (c’est-à-dire des prix relevés au moment de la signature du compromis). Cette augmentation se vérifie d'ailleurs aussi bien sur le trimestre (+ 3,2 % pour la capitale ligérienne où le m² se négocie autour de 3 093 € et + 6 % pour la capitale des Gaules où le m² avoisine les 3 847 €) que sur l’année (+ 2,5 % à Nantes et + 1,6 % à Lyon). Mais comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et Porte-Parole du baromètre LPI-SeLoger, ce qui frappe, dans ces deux villes, ce n’est pas tant la hausse que les prix de leurs appartements anciens connaissent mais plutôt le fait que cette progression « s’est récemment accélérée ».
Bon à savoir
- À fin mars 2016, 73,5 % des grandes métropoles françaises affichent des prix en hausse.
À Tours et à Perpignan, le m² voit son prix baisser
Tout comme le village de nos irréductibles Gaulois préférés (Astérix et Obélix, pour ne pas les citer) qui résiste encore et toujours à l’envahisseur romain, certaines villes résisteraient-elles au mouvement de hausse des prix immobiliers observé sur une large portion du territoire ? Toujours est-il qu’à Tours (- 7,6 % / 2 377 € du m²), à Mulhouse (- 4,8 % / 1 527 € du m²) mais surtout à Perpignan (- 10,5 % / 1 673 € du m²), la tendance sur les douze derniers mois est baissière.
Lille et Grenoble en voie de stabilisation
En marge des villes où l’on assiste à une hausse (Lyon, Nantes) ou à une baisse (Tours, Perpignan) du prix de l’immobilier ancien, certaines métropoles se caractérisent par des « tendances de prix qui restent incertaines (…) et n’offrent pas de perspectives d’amélioration à court terme ». C’est notamment le cas à Angers et à Marseille. En ce qui concerne Lille ou Grenoble, en revanche, Michel Mouillart mise plutôt sur une stabilisation prochaine des prix des appartements anciens.
Bon à savoir
- En France, le prix moyen au m² d’un logement ancien est de 3 277 €.
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