Cet article a été rédigé avec notre partenaire Nexity, expert en promotion immobilière.

L’immobilier durable, c’est quoi ?

Anissa Duport-Levanti
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Acteurs professionnels de l’immobilier comme bailleurs et locataires, tous prêtent aujourd’hui attention à la dimension durable des logements, d’autant que les réglementations évoluent également en ce sens. Mais qu’est-ce que l’immobilier durable ? S’agit-il d’apporter des solutions d’habitat tant au niveau environnemental qu’économique et social. Tour d’horizon.

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L'immobilier durable a pour but d'améliorer les performances environnementales des logement et le confort des habitants. © Nexity
L'immobilier durable a pour but d'améliorer les performances environnementales des logements et le confort des habitants. © Nexity
Sommaire

Un habitat plus respectueux de l’environnement

Le logement durable est au cœur des préoccupations des Français. En effet, selon le dernier baromètre de l’association QUALITEL, 75 % d’entre eux souhaitent vivre dans un logement respectueux de l’environnement. 

Pour ce faire, le secteur doit s’adapter à ces nouvelles exigences et mieux prendre en compte l’impact environnemental des bâtiments, notamment les logements neufs. Pour ce faire, les constructeurs s’appuient, dorénavant, sur l’économie circulaire, en mettant la résilience et la durabilité au centre de son fonctionnement.

« Pour renforcer la durabilité des logements, nous déployons des solutions afin de réduire l’empreinte carbone de nos logements, explique Marjolaine Grisard, Directrice RSE chez Nexity. Ainsi, nous utilisons du bois (ou autres matériaux bas-carbone) ce qui peut réduire jusqu’à 40 % les émissions de CO₂ ! Mais nous expérimentons aussi des démarches d’économie circulaire pour réutiliser dans nos projets des matériaux issus de démolitions ou privilégier des produits issus de matières premières recyclées pour les achats de second œuvre pour les logements. »

Autre dimension primordiale : limiter l’impact de la construction sur la biodiversité. Le secteur s’efforce donc de mieux prendre en compte la modification des espaces naturels et leur fragmentation, mais aussi de réduire l'artificialisation des sols. « Nous cherchons à préserver et à promouvoir la biodiversité et la nature dans nos opérations, assure Marjolaine Grisard. Par exemple, en choisissant des espèces locales pour la plantation des végétaux, nous pouvons accroître la capacité d’accueil d’oiseaux et d’animaux adaptés à la flore locale tout au long de l’année ! »

Des logements confortables et économes en énergie

Mais les nouvelles exigences des Français ne se limitent pas à l’environnement de manière globale, il s’agit, également, ici d’offrir un meilleur confort de vie aux habitants. Les professionnels de la construction doivent donc proposer des logements neufs de haute qualité, notamment en termes d’isolation thermique et acoustique mais aussi de ventilation. 

En effet, l’isolation est devenue un critère déterminant pour les acquéreurs, car il permet de se sentir bien chez soi tout en réalisant de fortes économies d’énergie. Cet aspect est devenu si majeur ces dernières années que le prix des logements mal isolés s’en ressent déjà sur le marché. Selon nos chiffres, en 2021, les logements classés A se vendent en moyenne 11 % plus cher que les logements classés F et G au niveau national.

Les logements bien isolés (classés A) bénéficient d’une forte plus-value à l’achat. En 2021, leur prix a augmenté de 17 %, pour s'établir en moyenne à 3 699 € du m². 

Adapter l’habitat aux nouveaux modes de vie

Ce besoin de s’adapter aux nouvelles attentes des Français passe aussi par des aménagements concernant la taille des logements, ainsi que leur accès à la nature et aux transports. En effet, la pandémie de Covid-19 a largement contribué à renforcer un mouvement déjà en cours : l’expansion du télétravail. En travaillant depuis leur domicile, les Français ont logiquement voulu s’équiper d’espaces supplémentaires.

Ainsi, selon une étude de l’Observatoire de l’Habitat, réalisé par l’Obsoco pour Nexity, en mai 2020, 4 Français sur 10 aspirent à pouvoir reconfigurer ou faire évoluer leur logement… Désormais, les acquéreurs du neuf cherchent donc des logements plus grands, voire disposant d'une pièce en plus pour pouvoir moduler l’espace et l’adapter à cette nouvelle forme de travail. 

Autre critère désormais primordial : l’extérieur. En effet, selon l’étude de l’Observatoire de l’Habitat, 71% des Français estiment très important de pouvoir disposer d’un espace extérieur. Après les confinements successifs, les Français aspirent au grand air et à un cadre de vie plus calme. Ce double mouvement les conduit d’ailleurs à privilégier désormais les villes moyennes, voire les zones rurales, tant que leur logement dispose d’une bonne connexion internet. Cela va également de pair avec une sensibilité accrue pour la mise en place d’une mobilité douce autour des habitations, que les acteurs du neuf ont déjà à cœur d’implanter. 

« Pour répondre à ces nouveaux besoins, Nexity accélère le développement de solutions concrètes : en généralisant les espaces de vie extérieurs dans toutes ses nouvelles constructions ou encore des solutions d’aménagement des logements permettant qu’un même espace puisse adresser plusieurs usages et fonctionnalités, comme un espace de télétravail, par exemple. », explique Stéphane Clet, Directeur marketing de Nexity.

Les nouveaux critères des Français pour leur logement neuf

  • Des logements plus grands ou avec un espace de télétravail.
  • Des logements mieux isolés.
  • Des logements avec un extérieur.
  • Des logements proches des transports.
  • Des logements avec une connexion haut débit.

Les nouvelles réglementations renforcent la transition

Et pour mieux accompagner le secteur de l’immobilier dans cette transition vers le logement durable, le gouvernement a mis en place de nouvelles réglementations mais aussi des aides spécifiques. Le but : assurer une meilleure qualité environnementale et un meilleur confort de vie des habitants.

Ainsi, dans la construction, les professionnels doivent s’adapter à la norme RE2020 qui s’applique depuis le 1er janvier 2022 et a pour objectif de supprimer le gaz dans les logements neufs. Elle introduit un plafond d’émissions de gaz à effet de serre pour les maisons individuelles de 4 kgCO2eq/m²/an. À partir de 2024, cette norme entraînera également la fin définitive du chauffage au gaz dans les logements collectifs, avec un seuil fixé à 6 kgCO2eq/m²/an. Il faudra donc passer au solaire, pompes à chaleur ou encore solutions hybrides.

Le gouvernement a également voté en août 2021 la loi Climat et Résilience dont certaines dispositions s’appliquent à l’immobilier, notamment ancien. Avec cette nouvelle législation, le DPE devient opposable afin de lutter contre les passoires énergétiques. Ainsi, à partir de 2025 il sera impossible pour les bailleurs de louer des logements classés G, puis ce sera au tour des logements classés F en 2028, puis des logements classés E en 2034. De plus, si les propriétaires n’entreprennent pas de travaux pour augmenter la classe énergétique de leur bien en location, les locataires pourront les y forcer par voie judiciaire.

Pour accompagner cette transition, le gouvernement a également mis en place une aide à la rénovation énergétique : MaPrimeRénov’. Cette aide pilotée par France Rénov' sous l'égide de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) peut financer jusqu’à 90 % des travaux de rénovation et elle s’applique à la fois aux propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés.

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