Une étude menée par la Deutsche Bank révèle que les prix immobiliers dans Londres, la capitale britannique, sont sur le point de fléchir.
La période faste de l’immobilier londonien vit-elle ses dernières heures ? C’est en tout cas la conclusion tirée par les analystes réputés de la Deutsche Bank. Parmi eux, Sahil Mahtani qui estime que la « folle envolée des prix ne peut plus durer ». A ses yeux, sous l'effet combiné « de la hausse des taux d'intérêt -la banque d'Angleterre s'ajustant au marché- et de la politisation croissante des problèmes du logement », ce retournement semble même imminent. L’évènement est de taille au regard du bond réalisé ces dernières années par les prix immobiliers londoniens.
Une livre sterling investie dans la pierre en 1990 en vaut aujourd’hui cinq ».
Etude de la Deutsche Bank
L’immobilier londonien plus fort que la Bourse !
Une hausse appréciable pour les investisseurs : celle de la valeur de la pierre, multipliée par 5 (400 %) en 25 ans. Soit « plus de deux fois la performance du FTSE 100, l’indice boursier britannique, qui n’a lui progressé « que » de 166 % » sur cette période, poursuit l’étude. Il est vrai que le marché londonien est propice aux flambées hystériques : « Le marché londonien est cher (…) et il est fréquent de trouver des histoires démentes », avec l'exemple de quelques riches étudiants étrangers qui dépensent une fortune dans l'immobilier, quand d'autres ont du mal à joindre les deux bouts pour mener à bien leurs études.
Bon à savoir
La Deutsche Bank rappelle dans son étude que les prix immobiliers dans la « City » ont rarement connu des coups de pompe. Ils n’ont en effet reculé qu’à trois reprises depuis 60 ans : au début des années 80 (récession économique), en 1992 (crise monétaire de la livre) et en 2009 (krach financier).
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