Dans une ancienne base militaire d’Alaska, aux Etats-Unis, la quasi-totalité des habitants d’une même ville ont décidé de se regrouper dans la seule tour de la ville.
A Whittier, en Alaska, si l’on redoute les effets psychologiques de la solitude, il est préférable d’envisager des lieux de convivialité. Les habitants sont même allés plus loin. Les 180 habitants de cette commune côtière, difficilement accessible, à 120 km d'Anchorage, ont décidé d’habiter dans la seule et unique tour de la ville.
Le passé militaire de la cité lui a légué en héritage patrimonial deux grands blocs d'immeubles : le Buckner Building et les Begich Towers, érigés au début de la deuxième guerre mondiale. Le premier n’a eu qu’une courte vie, il a été démoli 7 ans après sa construction. C’est donc dans le deuxième que 75 % des habitants de la ville se retrouvent, les 25 % restants habitent des baraquements à la périphérie de la commune.
Supermarché, école, logements, tout est regroupé dans le même immeuble
Dans les Begich Towers, tous les services de la ville sont concentrés : police, supermarché, bar, restaurant et institutrice en bas de l'immeuble ; hôtel et logements dans les étages. Jen Kinney, écrivain et photographe, y habite depuis plusieurs années :« on est si proche de chacun que parfois, on peut se sentir claustrophobe (…) Quelquefois, même entouré de tous vos voisins, vous pouvez vous sentir complètement isolé ». Dans cette ville de transit, ceux qui s’installent ne restent guère longtemps. Jen Kinney l’a constaté : « Ils viennent, restent une année, et ne reviennent jamais à Whittier ».
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