En Île-de-France, 7 habitants sur 10 veulent quitter la région

Vincent Cuzon
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Stress, coût de la vie, pollution… les Franciliens semblent en avoir marre. 69 % des habitants de l’Île-de-France souhaitent quitter la région, principalement pour rejoindre une ville moyenne ou un village.

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En Île-de-France, 7 habitants sur 10 veulent quitter la région
Un quart des Franciliens veulent déménager dans les 5 prochaines années. © lorabarra
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Près de 7 Franciliens sur 10 envisagent de changer d’air

Et si l’Île-de-France n’était plus l’eldorado qu’elle était ? En tout cas, selon une étude réalisée par l’Observatoire Société et Consommation pour le Forum Vies mobiles et publiée par Le Parisien, 69 % des Franciliens ont des envies d’ailleurs. Dans le détail, 76 % des habitants de l’Essonne et 75 % des habitants de la Seine-Saint-Denis rêvent de déménager. C’est aussi le cas de 74 % des habitants de Seine-et-Marne et du Val-de-Marne, de 72 % des habitants du Val-d’Oise, de 69 % des habitants des Hauts-de-Seine et de 66 % des habitants des Yvelines. Enfin, la Capitale fait figure d’exception, puisque « seulement » 56 % de Parisiens veulent changer d’air. Cela reste largement supérieur aux autres régions, où ce désir de changer d'air n'est partagé que par 28 % des habitants en moyenne.

Les petites villes prisées par les Franciliens

Les villes moyennes et les villages sont les destinations les plus prisées par les Franciliens, avec une nette préférence pour le Sud et l’Ouest.

Le stress, premier facteur incitant au départ

Le rythme de vie stressant (31 %), le coût du logement et de la vie (18 %) et la pollution (16 %) sont les premiers facteurs qui expliquent cette envie d'ailleurs. Suivent le climat (13 %), la recherche d'une meilleure qualité de vie (12 %), et la surpopulation (11 %). En revanche, de façon étonnante, l'insécurité ou la mauvaise qualité des transports en commun, n'arrivent qu'en 9e position, à 6 %. Enfin, le trafic automobile et les embouteillages sont mentionnés juste après : ils dérangent « seulement » 5 % des Franciliens. D’autre part, si la crainte de ne pas retrouver un emploi à la hauteur de leurs espérances coupe, pour 77 % leur envie de déménager, le quart des foyers envisage sérieusement un départ dans les 5 ans. De plus, avec le développement du télétravail, on pourrait assister à une diminution significative de la population francilienne dans les prochaines années.

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