Si de nombreux Franciliens ont un niveau de vie élevé, la proportion de ménages pauvres a augmenté 2 fois plus vite qu’ailleurs en Île-de-France. Les loyers y sont également 52 % plus chers que dans les autres régions.

Sommaire
Loyer : 19 % des Franciliens sont en difficulté de paiement
Face à l'augmentation des loyers, les ménages pauvres du parc privé de la région ont dû multiplier par 2 la part de leurs ressources consacrées au logement (40,8 % en 2013 contre 20,1 % en 1988). Quelque 19 % des Franciliens se déclarent en difficulté de paiement à la fin du mois, même si seulement 5 % des ménages se retrouvent en situation d'impayés. De fortes disparités existent également chez les propriétaires franciliens. « En 40 ans, alors que les revenus ont été multipliés par 7,2, les prix d'achat l'ont été par 13,9 », explique le rapport de la Fondation Abbé Pierre. Conséquence, les classes moyennes ne peuvent plus acheter dans la capitale. « Les employés et ouvriers ont littéralement été écartés du marché de l'acquisition des logements anciens », observe la fondation. A Paris, la part est passée de 15 % en 1998 à 5 % en 2018, et de 27 % à 19 % pour l'ensemble de l'Île-de-France.
Les Franciliens sont à 48 % propriétaires, 45 % locataires, 7 % en sous-location ou logés gratuitement.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)