Dans un contexte compliqué, le marché immobilier toulousain résiste !
Emblème de l’art de vivre occitan, Toulouse est sans nul doute l’une des métropoles les plus attractives de l’Hexagone, côté Sud. En témoigne l’afflux constant de candidats à l’achat qui ont jeté leur dévolu sur la Ville rose en contribuant au formidable dynamisme de son marché immobilier. Depuis la crise sanitaire, les prix y ont grimpé en flèche, portés par une demande intarissable. Mais dans un contexte de crise qui touche tout le territoire, et alors que les prix baissent à Paris, à Lyon et à Bordeaux, dans la capitale de l’Occitanie, les prix augmentent légèrement, certes (+ 0,8 % sur 1 an) mais ils augmentent. Pour autant, une tendance baissière se profile à l'horizon.
Toulouse, une attractivité hors pair
Quatrième ville de France, celle que l’on surnomme tour à tour la Ville rose, la capitale de l’aéronautique, du rugby, du cassoulet – et même de la violette ! –, cumule quantité d’atouts qui en font un creuset séduisant une large population d’étudiants, de jeunes actifs, de familles et de retraités, tous en quête d’un cadre de vie agréable, tout confort, sous le soleil généreux de l’Occitanie.
Ville de mixité multigénérationnelle par excellence, convoitée pour la douceur de son climat, son dynamisme économique, sa convivialité et son charme éternel, ses célèbres briques roses dévoilent un riche patrimoine culturel et historique vieux de 2 000 ans. Ses majestueux hôtels particuliers et autres joyaux architecturaux lui ont d’ailleurs permis de décrocher le label de « Ville d'art et d'histoire » en 2019.
Un engouement indéfectible pour la Ville rose
Réputée pour son style de vie unique, Toulouse attire depuis longue date investisseurs et autres candidats à l’achat de tous horizons, qui ont décidé d’y élire domicile. Une tendance qui a pris de l’ampleur avec la crise sanitaire et les velléités de milliers de Français de troquer la grisaille et le béton par une environnement plus décontracté. Historiquement attractifs, les prix de la pierre y ont progressé sans discontinuer depuis plusieurs années, portés par une demande intarissable et la rareté des biens les plus convoités.
Reste que dans un contexte de crise du marché immobilier national, amorcé dès la mi-2022 dans le droit-fil des débâcles inflationnistes, de la hausse des taux d’intérêt et des restrictions bancaires ayant fait chuter drastiquement le nombre de crédits octroyés, l’immobilier national accuse le coup. Au menu : net ralentissement de l’activité et baisse généralisée des prix, plus forte dans la plupart des grandes villes et métropoles du territoire, sortes de locomotives des tendances à venir. Et Toulouse dans tout ça ?
Parmi les quartiers les plus prisés des familles en quête d’une maison et d’un environnement calme et pratique, ont retrouve la Côte Pavée, Guilhemery et La Roseraie, à l’Est de la ville ; Lalande et Saint-Martin-du-Touch, au Nord et à l’Ouest, mais encore, le tout nouveau quartier de la Cartoucherie, proposant divers éco-quartiers et lotissements dans le neuf.
Hausse des prix, Toulouse résiste malgré le recul de l’activité
Dans ce tableau des plus moroses, Toulouse a tiré son épingle du jeu en affichant une belle résistance, avec des prix qui ont continué d’augmenter tout au long de l’année, même si cette hausse se fait plus modeste (+ 0,8 % en un an).
Là où le bât blesse, c’est clairement au niveau de l’activité, avec un recul du volume des ventes, une hausse des stocks de maisons à vendre et un allongement des délais de vente. Autant de signes qui laissent présager une bascule du marché toulousain dans les mois à venir. Car avec des ventes bloquées ou qui tardent à se concrétiser, les vendeurs vont bien devoir se résoudre, ici comme ailleurs, à composer davantage avec les réalités du marché et à ajuster leur prix pour permettre à la transaction d'aboutir.
En novembre 2022, à Toulouse, une maison se vendait en 66 jours. Contre 75 aujourd'hui…
Une demande qui se maintient dans certains quartiers
S’affichant aujourd’hui dans une moyenne de 3 925 €/m2 tous secteurs et types de biens confondus dans la veille pierre, les maisons y occupent le haut du panier avec une moyenne de 4 162 €/m2, tandis que les appartements se négocient autour de 3 700 €/m2. Les quartiers historiques du cœur de la Ville rose, comme Le Capitole, Saint-Etienne, Saint-Georges, Les Carmes, Esquirol encore ou Saint-Aubin se distinguent par une demande sensiblement supérieure à l’offre, ce qui maintient les prix à des niveaux élevés.
- Le prix au mètre à Toulouse est, en moyenne, de 3 772 €.
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