Posséder quelques hectares de forêt, c’est aussi détenir de l’immobilier. Ce qui signifie une faible rentabilité mais une valorisation sur le long terme et une fiscalité attractive au coin du bois.
La forêt, un placement immobilier de longue haleine
L’arrivée des bourgeons, l’allongement des jours et bien souvent pour les Parisiens le salon de l’Agriculture signent l’arrivée du printemps. Synonyme de campagne, de promenades dans les champs, de ballades en forêt… ce renouveau de la nature peut donner des envies de placement autre que la pierre, mais faisant tout de même partie de l'immobilier. La France reste un pays forestier en Europe, occupant le 3e rang après la Suède et la Finlande. Et sur 15,5 M d’ha, 5 M ne sont pas des forêts domaniales appartenant à l’État, mais des forêts possédées par des propriétaires privés.
Bon à savoir
Le prix moyen, selon le spécialiste La Société Forestière, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, ou Agri France, filiale de BNP Paribas, se situe autour de 4 000 €/ha. Mais les prix peuvent osciller entre 650 et 11 500 €/ha selon la qualité de la forêt, son entretien, son emplacement…
Deux bonnes raisons d’investir dans une forêt
Acheter des hectares ne s’improvise pas. Tout dépend si l’on veut en faire un bois de coupe, à partir du peuplier et du hêtre ou un bois à garder et à valoriser sur le long terme et à transmettre comme le chêne ou le hêtre... Mieux vaut recourir à un spécialiste. Mais s'il ne s'agit pas là d'un investissement à prendre à la légère, il existe de bonnes raisons d'investir la forêt :
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1. Se faire plaisir à moindre coût
Dans ce cas, quelques hectares suffisent pour se promener, chasser, avoir du bois de chauffage… Il s’agit donc davantage d’un investissement pour en profiter que pour réaliser un véritable placement.
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2. Profiter d’une fiscalité attractive
Dans cette hypothèse, la mise de fonds doit être conséquente. Le dispositif d’encouragement fiscal à l’investissement en forêt (Defi), prolongé jusqu’à la fin de l’année 2017, permet une réduction d’impôt égale à 18 % de l’investissement, plafonné à 5 700 € pour une personne seule et 11 400 € pour un couple. Sans compter un abattement de 75 % sur l’ISF et sur les droits de mutation, donation ou succession.
Bon à savoir
A défaut d’investir en direct, l’investisseur peut passer par un groupement foncier forestier. A l’instar des SCPI, l’acquéreur achète des parts de GFF, d’un montant minimum de 5 000 €, sachant que plusieurs parts peuvent être exigées lors de la mise de fond et peuvent être réparties sur divers domaines et diverses espèces.
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