Vous recherchez un placement sûr pour votre retraite ? Investir dans l'immonilier est une très bonne solution à condition de faire les bons choix.
Immobilier locatif ou SCPI : des avantages indéniables
S’il n’est pas forcément conseillé d’y consacrer la totalité de votre patrimoine personnel, l’immobilier locatif s’impose comme une valeur sûre pour vous préparer une retraite confortable et paisible. Il s’agit du seul investissement retraite pouvant faire l’objet d’un emprunt bancaire. C'est un choix idéal pour vous constituer un patrimoine en douceur par l’effet de levier, en laissant votre locataire rembourser la quasi-totalité du crédit. Les loyers sont, par ailleurs, révisables et ce revenu est donc bien protégé contre l’inflation.
Les futurs retraités qui ne souhaitent surtout pas s’inquiéter d’un logement en location ou d’un locataire potentiellement indélicat peuvent se rabattre sur un investissement en SCPI, avec là aussi la possibilité d’un emprunt. Ces sociétés civiles vous permettent d’acheter des parts d’immeubles divers et variés (bureaux, hôtels, surfaces commerciales…), et de toucher un revenu tous les trimestres.
Une fiscalité importante mais pouvant être atténuée
D’un point de vue patrimonial, le seul inconvénient de l'investissement locatif réside dans sa fiscalité assez conséquente. Néanmoins, il est facilement possible de contourner cet obstacle en bénéficiant de dispositifs spécifiques permettant de l'optimiser : comme la location meublée (statut LMNP) ou en investissant dans des biens précis, comme des résidences de services via le dispositif Censi-Bouvard, des logements neufs en loi Pinel ou des biens de caractères rénovés via la loi Malraux…
Chiffres clés
- A l’heure actuelle, la pension de retraite d’un homme n’équivaut en moyenne qu’à 50 % de ses anciens revenus.
- Les femmes, à la carrière souvent plus irrégulière, perçoivent encore moins (environ 40 %).
- A l’horizon 2050, on estime qu'un homme prenant sa retraite à 65 ans aura une pension correspondant à 42 % de ses anciens revenus.
PERCO et assurance-vie, compléments essentiels ?
Le plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO), ouvert à tous les actifs, permet à l’épargnant de se constituer progressivement un capital bloqué, qui lui garantira une rente pendant sa retraite. Le futur retraité peut aussi, dès à présent, déduire une partie des versements de son revenu imposable.
D'autre part, on ne présente plus l’assurance-vie, qui cumule les avantages sur le plan fiscal et successoral. Elle s’impose donc comme un outil incontournable dans la palette du futur retraité.
Bon à savoir
Pour faire votre choix entre les différents contrats d’assurance-vie, deux critères principaux sont à considérer :
- L’objectif recherché (contrats en cas de vie, en cas de décès et contrats mixtes).
- Le risque plus ou moins important des placements proposés (en unités de compte, en euros ou multi-supports).
Si vous disposez encore d’un horizon d’au moins dix ans avant la fin de votre activité, il est conseillé d’ouvrir un bon contrat et d’investir une grande partie de vos versements dans des unités de compte, afin de bénéficier du dynamisme des marchés boursiers.
Une bonne épargne retraite doit comporter, dans l’idéal, une part importante d’immobilier locatif ou de SCPI, mais ne peut faire l’impasse sur d’autres placements plus liquides ou diversifiés.
Les points clés à retenir :
- Avec un minimum d’efforts, chacun peut se constituer un petit parc de logements à louer pour sa retraite.
- Pour répartir vos risques, diversifiez toutefois avec un PERCO et/ou une assurance-vie.
- A défaut d’être prévoyant, vous vous exposez à une chute sévère de votre niveau de vie après la retraite.
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