Paris XVIIe : un arrondissement entre classicisme et modernisme

Florian Billaud
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Arrondissement recherché des touristes fortunés, mais surtout des Franciliens aux revenus confortables, le 17e allie luxe ancien et calme à la modernité de l’habitat éco-responsable de l’époque.  

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Paris XVIIe : un arrondissement entre classicisme et modernisme
Immeubles dans le XVIIe arrondissement de Paris © Bruno Bernier
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Patrimoine : un mariage entre novateur et classicisme

A l’image des appartements mis en vente, allant de l’haussmannien à l’audace de l’éco-quartier des Batignolles, le 17e est un arrondissement aux ambiances contrastées. Si la quiétude y règne, sorties et lieux culturels ne manquent pas.

Les ruelles, au nord de la place de Clichy, vers la rue des Dames ou la rue Legendre, alternent avec les grandes avenues vers Courcelles, l’Etoile et la Porte Maillot. Les prix passent du simple au double entre les Epinettes/Guy Moquet et Wagram/Etoile. L’esprit village prédomine dans les zones commerçantes, rue de Lévy pour Villiers et rue Poncelet pour les Ternes.

Paris XVIIe, en quelques chiffres

  • Les tarifs à l’achat stagnent dans la fourchette haute du marché. En août 2014, le mètre carré affichait 8 606€, contre 8 232 € en moyenne à Paris.
  • Vers Wagram, le très haut de gamme se négocie jusqu’à 12 000€/m2.
  • Selon les derniers chiffres notariaux, seuls cinq des vingt arrondissements ne connaissent pas un recul des ventes. Le 17e en fait partie, avec une hausse de 0,9 % sur un an.

Transports : le métro comme allié rapidité

Le métro demeure la solution la plus prompte pour se déplacer dans l’arrondissement. Entre les lignes 2, 3, 6, 13 et le RER C, difficile de ne pas trouver une station. Le réseau de bus est dense, grâce à la gare routière (Porte de Champerret). A défaut de taxi, les fêtards disposent de 64 stations de Vélib. Aux heures de sortie de bureaux, d’imposants embouteillages se forment portes Maillot,  Champerret, Saint-Ouen et Clichy. Dans ce créneau, le PC3 (bus périphérique) est lui aussi à éviter.

Où réaliser de bonnes affaires ?

Sans hésiter, le secteur d’avenir du 17e semble être Batignolles-Pereire. Les JO 2012 oubliés, le quartier excentré vieillissant a laissé place à un éco-quartier. 3400 logements basse consommation se nichent au cœur d’un imposant parc et de 30 000 m2 de commerces et de services.

Encore très abordable (5 886€/m2), les Epinettes souffre d’une image populaire, en bordure du 18e. Cela n’empêche pas les couples d’acheter et d'accentuer le processus de gentrification, après avoir fait de même, début 2000, vers La Fourche/Guy Môquet. La rue des Dames, à deux pas de la place de Clichy, est le lieu idéal des noctambules avec ses cafés et restaurants tendance. D’autant plus que le secteur regorge de petites surfaces. Tout l’inverse de Ternes/Maillot et ses grandes avenues qui mènent à l’Arc de Triomphe, à 9 110 € / m².

Le 17e arrondissement reste aussi bien une valeur sûre pour un investisseur que pour un jeune couple/famille cherchant à s’installer durablement. Entre calme et activités, il y en a pour tous les goûts.

Les points clés à retenir

  • Avec de grandes surfaces au sud, les familles aux revenus confortables trouvent facilement à revendre dans des quartiers calmes.
  • Les locations à la semaine auprès des touristes étrangers fortunés, qui raffolent des grands volumes avoisinant l’Arc de Triomphe, permettent de belles plus-values.
  • Le nouveau quartier des Batignolles/Pereire offre un poumon vert au nord de l’arrondissement et un renouvellement urbain qui dope le foncier.
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