Location de courte durée : quelles solutions choisir ?

Blandine Rochelle 29 déc 2014
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Suite à des travaux chez vous ou dans le cadre de vos multiples déplacements, vous êtes en quête d'un logement temporaire. SeLoger fait un tour d’horizon des solutions de logement de courte durée.

Image
Location de courte durée : quelles solutions choisir ?
Il existe plusieurs solutions de logement temporaire que vous choisirez selon le confort que vous recherchez et selon votre budget. © Orédia
Sommaire

La location de courte durée vous offre un bail souple

Les locations de courte durée désignent des logements, meublés ou non, que vous pourrez louer suivant la signature d’un bail avec le propriétaire et moyennant un loyer dont vous aurez convenu le montant avec lui auparavant.

Si vous décidez de louer un logement par le biais d'un bail de courte durée, vous aurez la possibilité de convenir librement avec votre bailleur de la durée de la location, des délais de préavis et des motifs de congés, ainsi que du loyer dont vous serez redevable. Pour cela, vous devrez justifier de votre résidence principale car cette flexibilité dans les termes du bail ne vous sera accordée que si vous l'occupez en tant que résidence secondaire ou pied-à-terre.

La location saisonnière vous épargne la signature d'un bail

Si la location vous semble être la solution adéquate mais que vous souhaitez échapper aux contraintes qui régissent les baux, vous pouvez envisager la location saisonnière. Dans ce cas, vous pouvez également trouver des logements généralement meublés, que le propriétaire propose à la location à la semaine, à la quinzaine ou au mois.

Ces logements se retrouvent généralement en nombre dans les zones touristiques, au-delà de ces zones vous aurez peut-être plus de difficultés à trouver un logement en location saisonnière et le choix sera sans doute restreint.

Bon à savoir

Si vous avez entre 18 et 30 ans, que vous êtes célibataire ou en couple sans enfants et que vous recherchez un logement pour une durée allant de quelques semaines à 2 ans maximum, pensez aux foyers de jeunes travailleurs. Cette solution de logement est restrictive du fait des conditions d’âge et de situation familiale, mais c'est une solution envisageable lorsqu'il s'agit de se loger quelques temps, en attendant de s’installer dans un logement durable.

Les résidences hôtelières : un semblant de "chez soi"

Les résidences hôtelières se développent de plus en plus en France depuis quelques années. Ce concept a l’avantage de proposer des appartements meublés et équipés car leur objectif est de permettre à des personnes seules, des couples voire des familles de s’installer pour quelques temps. Vous y retrouvez donc des surfaces honorables (du studio de 20m² au 4 pièces de 60m²), des meubles et de l’électroménager dont vous disposez librement comme si vous étiez chez vous.

Vous conservez l’avantage des hôtels en termes de souplesse dans la réservation : contrairement à un appartement classique, vous n’avez pas affaire à une agence immobilière, vous ne payez donc pas de frais d’agence, vous n’avez pas non plus à régler une caution, et vous pouvez venir poser vos valises du jour au lendemain pour la période que vous désirez si les disponibilités le permettent.

A la différence des gîtes et des chambres d’hôtes, vous retrouverez ces résidences au plus près des grandes agglomérations, et beaucoup moins à la campagne.

Si vous pensez vous installer plus d’un mois, n’hésitez pas à  négocier le tarif : vous pouvez légitimement demander des prix dégressifs en fonction du nombre de nuits que comporte votre séjour.

L'hôtel est l'hébergement de substitution le plus utilisé

C’est la solution de logement temporaire la plus classique et répandue. Les hôtels ont l’avantage d’offrir des services et des tarifs variés et ils sont particulièrement bien implantés en ville. Toutefois, cette solution de logement est surtout adaptée aux personnes seules ou aux couples sans enfants, et pour une période n’excédant pas quelques jours.

En effet, sur le long terme vous risquez de manquer d’espace et d’indépendance en termes d’équipements, car les services proposés par les hôtels restent assez basiques. Vous n'aurez par exemple pas accès à un espace cuisine ou à une machine à laver et les rangements y sont peu nombreux : vous risquerez donc de trouver ces restrictions pénalisantes au-delà de quelques jours.

Chiffres Clés

  • Pour une nuit à l’hôtel et selon sa localisation et sa catégorie, comptez entre 45 euros pour les hôtels low cost à plusieurs centaines d’euros pour des hôtels plus fastueux.
  • Pour résider quelques temps dans un gîte ou en chambre d’hôtes, le tarif  par semaine se situe autour de 440 euros en haute saison et 290 euros en basse saison.
  • Enfin, si vous êtes intéressé pour loger dans une résidence hôtelière, vous devrez compter en moyenne 100 euros par nuit, mais cela dépendra de la surface de l’appartement et de sa situation géographique.

Les gîtes et chambres d’hôtes : confortables et répandus dans les zones rurales

Les gîtes et chambres d’hôtes sont assez répandus en France, en particulier à la campagne et dans les petites agglomérations. C’est donc une solution appréciable pour des personnes qui sont véhiculées et qui ne tiennent pas particulièrement à résider en ville le temps de regagner leur résidence.

Le panel des services proposés est plus varié que dans les hôtels : vous bénéficiez d’un espace de vie véritablement plus grand, des équipements confortables et diversifiés. Il est donc tout à fait envisageable de résider temporairement dans ces habitations lorsque l’on doit s’installer en famille.

Sachez néanmoins, au sujet des chambres d'hôtes, que les repas ne sont généralement pas inclus dans le tarif de base et que certaines maisons d'hôtes ne permettent pas de cuisiner soi-même, soyez donc attentif à cela.

Les points clés à retenir

  • Il existe plusieurs solutions de logement temporaire que vous choisirez selon le confort que vous recherchez et selon votre budget.
  • Sachez que certains moyens d’hébergements sont implantés dans des zones spécifiques, à l’image des gîtes et des chambres d’hôtes plutôt situés en zone rurale, à l’inverse des résidences hôtelières que l’on retrouve au plus près des grandes villes, ou les locations saisonnières plus nombreuses dans les zones touristiques.
Cet article vous a été utile ?

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
A la une !
Image
Les colocataires sont-ils solidaires de leurs dettes
Louer
Après avoir mené une étude du marché locatif local, vous envisagez de louer votre bien immobilier en colocation. Vous craignez cependant que ce choix ne vous confronte à un risque plus élevé d'impayés...