Vos murs sont glacés ? 8 astuces efficaces pour les isoler et garder la chaleur

Vos murs sont froids lorsque vous passez la main dessus ? Plusieurs explications possibles. La première ? Vos murs sont mal isolés. Résultat : ils laissent passer le froid de l’extérieur et vous perdez de la chaleur.

Deuxième possibilité : vous avez un problème d’humidité. L’eau se condense sur vos murs parce que la pièce est mal aérée, ou de l’eau s’infiltre dans les parois à cause de fissures, d'un enduit dégradé, ou d'une toiture défectueuse.

Dernière option : la présence de ponts thermiques. C’est-à-dire de zones où la chaleur s'échappe plus facilement à cause d'une faiblesse dans l'isolation thermique. Souvent au niveau des jonctions structurelles.

Dans les trois cas, vous risquez d’avoir froid cet hiver, comme près d’un tiers des Français en 2023, selon une étude du Médiateur de l’énergie. Pour remédier à cet inconfort, vous serez sans doute tenté d’augmenter le chauffage.

Mais, si comme pour 85 % des foyers dans l'Hexagone, le prix de l’énergie est un sujet de préoccupation pour vous, sachez qu’augmenter la température de 1 °C se traduit par une hausse de 7 % sur votre facture de chauffage, selon l’Ademe.

Autre réflexe que l’on observe souvent : installer un chauffage d’appoint pour améliorer votre confort thermique. Toutefois, ces petits chauffages mobiles consomment deux fois plus qu’un radiateur classique.

Heureusement, des solutions existent. Dans cet article, on vous partage 8 techniques pour éviter que vos murs ne soient froids au toucher et réduire votre facture de chauffage. Et ce, sans compromis pour votre confort.

Le liège expansé, la laine de bois ou encore la fibre de chanvre sont des revêtements naturels (très) efficaces pour améliorer l’isolation thermique de votre logement. Ces matériaux réduisent les pertes de chaleur et régulent l’humidité. Ils peuvent être fixés directement sur vos murs à l’aide d'une ossature métallique, puis recouverts de plâtre pour obtenir un rendu esthétique.

Les doublages collés sont composés d’une plaque de plâtre et d’une couche isolante, comme de la laine de verre ou du polystyrène expansé. Elles sont fixées au mur avec une colle spéciale ou des plots de mortier. Pratique et économique, cette solution permet de renforcer l’isolation thermique de votre logement sans vous ruiner, mais offre souvent une moins bonne régulation de l’humidité.

Ces dispositifs sont conçus pour limiter les pertes de chaleur au niveau des jonctions structurelles (angles, sols, murs) où les matériaux conducteurs créent des déperditions importantes. Cette solution améliore l’efficacité énergétique et réduit le risque de condensation. Mais elle est souvent réservée aux rénovations lourdes, car elle nécessite d’intervenir sur la structure du bâtiment.

Si vos murs sont froids et humides, vous pouvez installer un pare-vapeur. Cette membrane, placée entre le mur et l’isolant, empêche la vapeur d’eau de s’infiltrer dans l’isolation – ce qui pourrait réduire son efficacité. Mais attention : une mauvaise pose peut créer des fuites ou des zones où la vapeur s’accumule, annulant les bénéfices du pare-vapeur.

Les peintures thermiques contiennent des microbilles de céramique, des pigments réflecteurs ou des additifs isolants qui peuvent réduire les transferts de chaleur. Ces peintures coûtent entre 15 et 30 € par litre. L’avantage ? C’est qu’elles sont faciles à appliquer et ne nécessitent pas de gros travaux. Toutefois, les peintures thermiques ne remplacent pas une isolation classique. Leur efficacité reste limitée.

Couvrir vos murs d’un revêtement (lambris en bois, tissus muraux, papier peint isolant…) permet également d’améliorer l’isolation thermique de votre logement. Ces revêtements sont faciles à installer et plus esthétiques que des panneaux isolants rigides. Mais là encore, leur efficacité demeure restreinte. Ils ne remplacent pas des travaux d’isolation lourds.

Vous pouvez également recouvrir vos murs extérieurs à l’aide d’un enduit spécial, comme un crépi isolant à base de polystyrène, du torchis, ou de l’aérogel de silice. Appliqués directement sur vos murs, ces enduits forment une couche isolante et respirante qui limite les déperditions de chaleur. Leur prix est souvent élevé, mais ils sont (très) efficaces.

Un bardage extérieur est une couche de protection fixée sur la façade de votre logement. Cette méthode est souvent utilisée dans le cadre d’une isolation thermique par l’extérieur (ITE). Elle permet de protéger votre bien immobilier contre les intempéries et d’améliorer ses performances énergétiques. Le hic ? Son prix. Comptez 100 à 180 € par m² pour une isolation de la façade.