Laforêt, Orpi ou encore la Fnaim montent au créneau pour regretter que l’ancien soit le grand oublié du plan de relance gouvernemental annoncé par Manuel Valls.
Elix Rizkallah, président du réseau d’agences Laforêt, regrette la focalisation gouvernementale sur la seule « problématique de la construction de logements neufs », et son obstination à « ne pas tenir compte du marché "immédiat", celui de l'immobilier ancien ». Le réseau invite le gouvernement à « étendre le dispositif fiscal d’investissement locatif du neuf à l’ancien » et à clarifier la situation sur l’encadrement des loyers, en évitant de multiplier les cas particuliers (Paris, Lille, Grenoble, etc.).
Orpi a « six solutions » pour relancer les ventes de biens
Bernard Cadeau, président d’Orpi, prolonge les propos de son confrère de Laforêt et de celui de la Fnaim. « Je ne remets pas en question la nécessité des mesures annoncées la semaine dernière, a-t-il expliqué lors d’une récente conférence de presse, mais compte-tenu des délais de construction, 90 % d’entre elles n’auront pas d’effet visible avant 2019, au moins. » Il propose de mettre en œuvre six « solutions à court terme » :
- encourager l’investissement locatif privé, à travers le statut de bailleur privé ;
- simplifier certaines contraintes de la loi Alur, notamment en copropriétés ;
- étendre le PTZ au marché de l’ancien ;
- revoir le système d’imposition des plus-values ;
- réduire les droits de mutation ;
- exonérer de droits de succession.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)