Résidence secondaire : ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Hélène Violet
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L’idée de disposer à volonté d’un pied-à-terre au bord de la mer ou en haute montagne est évidemment séduisante, mais elle a aussi un prix. Alors avant de craquer, retrouvez tout ce qu’il faut savoir avant de vous décider.

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Résidence secondaire : ce qu’il faut savoir avant d’acheter
Environ 10 % des Français possèdent une résidence secondaire. ©Fotolia
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Avec un total de 3 153 000 biens recensés par l’Insee en 2012, les Français restent les champions européens de la résidence secondaire. Pour autant, rien ne vous oblige à suivre la tendance et à vous endetter : seuls certains profils en ont réellement l’utilité. Vous devez notamment être prêt, pour rentabiliser votre achat et ne pas multiplier les coûts, à vous sédentariser davantage pendant vos vacances, et à passer vos congés toujours au même endroit. Cela suppose un attachement profond à une région ou une localité de villégiature en particulier. Les voyages ailleurs resteront certes une possibilité mais seront moins fréquents.

Chiffres clés

1 français sur 10 possède une résidence secondaire. La moyenne d’occupation est de 44 jours par an.

Combien ça coûte vraiment une résidence secondaire ?

Que votre résidence principale soit déjà remboursée ou non, rappelez-vous que la norme reste un taux d’endettement maximal de 33 % par rapport à vos revenus. Outre l’emprunt, songez aux taxes locales, à l’assurance, à l’énergie, à l’entretien, aux éventuelles charges de copropriété… Tout cela place hors de portée, l’achat d’une résidence secondaire pour de nombreux foyers, d’autant que les régions convoitées comptent souvent parmi les plus chères de France (Côte d’Azur, Aquitaine, Corse…).

Pour contourner cette difficulté, une première option consiste à louer le bien pendant vos absences (cf infra). Il est aussi envisageable de rester locataire de votre résidence principale et d’investir dans une maison à l’autre bout de la France, dans la perspective de l’habiter après la retraite.

Bon à savoir

De nombreux dispositifs sont inapplicables à l’achat d’une résidence secondaire, dont :

En revanche le PEL peut financer un tel bien, mais uniquement si vous ne le louez pas.

Pleine propriété ou location ?

La mise en location d’une résidence secondaire est une option à considérer sérieusement pour accélérer l’amortissement de son achat. Seuls 12 % des propriétaires s’orientent pourtant vers ce choix, ce qui est d’autant plus dommageable qu’une résidence secondaire est occupée, en moyenne, moins de trente jours par an par son possesseur. La formule la plus simple reste bien sûr celle de la location meublée, qui propose un bail plus souple et une fiscalité avantageuse.

La résidence de tourisme, une option à envisager sérieusement

Philippe, âgé de 47 ans et exerçant les fonctions de cadre commercial à Strasbourg, pense avoir trouvé la formule optimale pour sa résidence secondaire tant rêvée dans le Var. Après avoir acheté sur plan au sein d’une nouvelle résidence de tourisme classée, il n’a plus qu’à laisser la société de gestion s’occuper de tout (entretien et location) et à communiquer à cette dernière ses propres dates de vacances. Le taux d’occupation est maximal, avec un minimum de soucis pour lui !

Les points clés à retenir

  • La résidence secondaire doit correspondre à un projet personnel et patrimonial précis.
  • Sauf à viser une revente, elle est rarement un investissement rentable.
  • Des solutions existent pour louer son pied-à-terre en toute quiétude.
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