Ancien quartier populaire où se mélangent désormais diverses populations, le 11e arrondissement est prisé par les « bobos ». Bars, restaurants et vie culturelle attirent. Des affaires sont encore possibles dans l’ancien.
Avec 41 536 habitants au km2, c’est l’arrondissement le plus dense. Ces impasses, où siégeaient des artisans, ont laissé place à des lofts. A deux pas des grands axes, il y en a pour tous les goûts. Appartements du XIXe siècle et immeubles des années 70 se succèdent avenue Parmentier alors que le boulevard Voltaire et l’avenue Ledru-Rollin regorgent de façades haussmanniennes (7 800€/m2). Le boulevard de Belleville est en pleine mutation. De bonnes affaires se réalisent aux alentours de 6000€/m2. En allant vers Nation, l’ambiance tranquille de Philippe Auguste et Rue des Boulets plaît aux familles. Bastille et Oberkampf sont les places fortes des fêtards.
L’immobilier à Paris XI, en quelques chiffres
- Les prix à l’achat sont légèrement en dessous du marché parisien. En octobre 2014, le mètre carré affichait 8 079€, contre 8 232 € en moyenne.
- L’arrondissement comptait environ 158 000 habitants et 85 978 résidences principales, selon le dernier recensement de l’Insee.
- Avec 8,7 % de logements vacants et secondaires, le 11e dispose d’une vie de quartier vivifiante.
Transports : le vélo a le vent en poupe
Comme partout à Paris, le métro constitue le mode de déplacement le plus rapide. De Richard-Lenoir (ligne 5) à Belleville (la 11) en passant par la multitude de stations à Bastille, chaque quartier a sa station. Autres choix : la 1, 2, 3, 8 et 9. République s’avère également un nœud important pour les bus.
La voiture est déconseillée dans le 11e, notamment le jeudi soir et le week-end. Nombreux sont les automobilistes venant de banlieue qui sortent dans les restaurants ou les cafés de l’arrondissement. Les Parisiens travailleront leurs mollets là où la mairie à favoriser le plan de circulation à vélo. Pas moins de 53 stations Vélib sont recensées dans l’arrondissement.
Les quartiers à favoriser
Après une hausse démesurée entre 2000 et 2012, le marché de la revente stagne. Quelques coins résistent vers le square Gardette. Ce secteur, Saint-Ambroise/Parmentier, a connu l’effet « gentrification ». Certaines familles de l’ouest et des professions libérales (photographes, architectes, etc.) ont décidé d’y vivre.
Jeunes actifs et étudiants adorent les rues avoisinant les rues Oberkampf et Jean-Pierre Timbaud, mais aussi Charonne, où se regroupent les bars, clubs et restos tendance. Les studios ou les deux pièces correctement valorisés se vendent sans peine, notamment vers la rue de la Roquette.
Les rues perpendiculaires proche de Ménilmontant, plus calmes, plaisent aux primo-accédants disposant d’un apport. Itou en direction de Père-Lachaise depuis Voltaire (8 800€/m2 place Léon-Blum). Moins cher et dynamique, Bastille/Popincourt affiche le tarif moyen parisien, à 8 300€/m2, entre deux commerces de textile.
Pour vivre comme un Parisien bobo, le 11e arrondissement relève du paradis. Difficile d’y trouver des superficies supérieures à 80m2, les petites surfaces ne connaissent pas la crise.
Les points clés à retenir
- Le 11e arrondissement devient une base de retrait pour les faiseurs de tendance ne pouvant pas vivre dans le Marais.
- Avec des métros un peu partout, sans oublier un plan vélo ambitieux, la voiture est à éviter.
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