Lille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Nantes... Découvrez les villes les plus dynamiques où il fait bon investir en 2015.
Explosion des crédits à Strasbourg et Bordeaux
Au premier semestre 2014, les deux villes connaissant la plus forte progression de demandes de crédits sur un an sont Strasbourg (+38 %) et Bordeaux (+24 %). A 2 970 €/m2, outre un tissu économique fort, Bordeaux attire du fait de l’implantation de banques mutualistes proposant des taux d’intérêt ultracompétitifs. Strasbourg n’est pas en reste puisqu’un crédit sur 15-20 ans avoisine 2,2 % et un mètre carré moyen à 2 534 €/m2.
Lyon : acheter plutôt que louer
On ne compte plus les Parisiens venus s’installer dans la troisième ville du pays, offrant une qualité de vie optimale à 1h45 en TGV de la capitale. Une attractivité qui se traduit depuis plusieurs années par une hausse des prix. Si un achat pour y vivre reste intéressant – la revente est synonyme de plus-value assurée - Lyon n’est pas conseillée pour un investissement locatif. Selon PAP, la rentabilité locative oscille autour de 2,50 %. Pas assez intéressant à la vue du type de « risque financier ».
Des conditions d’acquisitions optimales
- A 8 000 €/m2 en moyenne, la reprise a sonné à Paris avec une hausse de 2 % en un an, selon la Chambre des notaires. Les quartiers huppés restent très recherchés.
- Avec des taux moyens négociés à moins de 2,45 % sur 20 ans, c’est le moment d’emprunter.
- La loi Pinel va faciliter l’investissement dans le neuf. Plus l’acquéreur louera son bien, plus la réduction d’impôt sera intéressante.
Toulouse et Nantes : portées par l’emploi
14 000 ménages déménagent dans l’agglo toulousaine chaque année. Airbus ayant prévu d’y installer toutes ses activités, cela fait penser à l’appel d’air économique que connaît Nantes depuis une quinzaine d’années. A environ 2500€/m2, les deux métropoles se situent en haut du palmarès de la rentabilité locative française. Nantes intègre le podium depuis des années.
Misez sur les quartiers en cours de réhabilitation, qui n’ont pas encore pris de valeur. « La pression des acheteurs est telle que les prix augmentent nettement », souligne-t-on à l'agence immobilière Mercure, notant une hausse des transactions de 50 % sur le premier semestre. « Les produits remarquables partent en quelques jours, souvent grâce au bouche-à-oreille ».
Lille : des opportunités dans le neuf et l’ancien
Si le Vieux-Lille reste très prisé, le prix au m2 peut grimper jusqu’à 3 900 €. Avec son fort développement commercial, Lille attire les cadres aux revenus confortables à 55 min en TGV de Paris. Un bel appartement de 200 m2 avec terrasse, quai du Wault, se négocie jusqu’à 850 000 €. La demande ne baisse pas. La préfecture nordiste regorge de maisons de quartier à rénover. Notamment à Wazemmes, à 2 800 €/m2.
Il est indéniable que la période est propice à l’achat dans des métropoles à fort développement économique. Côté vacance locative, misez aussi sur les villes étudiantes.
Les points clés à retenir
- Avant de s’engager sur un investissement locatif, exception faite des villes moyennes à dominante étudiante, demandez l’expertise d’un professionnel.
- Les cœurs de ville chargés d’histoire restent des valeurs sûres dont les biens se revendent facilement.
- Un crédit à 15 ans peut se négocier autour de 2 % de taux d’intérêt. Du jamais vu.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)