Un référendum est programmé ce mardi, à San Francisco, visant à limiter à 75 jours par an la durée maximale des locations touristiques et à faciliter le traitement des plaintes pour trouble de voisinage. Airbnb fait campagne en faveur du non.
Les sites de location de courte durée entre particuliers sont-ils en danger ?
L’étau juridique se resserre toujours plus autour des sites entre particuliers. Comme le révèle le Figaro immobilier, l’information provient cette fois de San Francisco, ville de naissance du célèbre site, Airbnb. Les habitants de la ville auront à se prononcer ce mardi par référendum sur la durée maximale d’une location de courte durée. Le référendum propose de ramener cette dernière à 75 jours maximum par an. A ce jour, la durée maximale est de 90 jours pour un propriétaire n’habitant pas le logement ; dans le cas contraire, il n’y a pas de limitation, les propriétaires pouvant louer leurs chambres tant qu’ils le souhaitent. Le « oui », s’il est adopté, permettra de mener plus facilement des actions de groupe en cas de troubles de voisinage causés par les dites locations.
Bon à savoir
À San Francisco, la durée maximale de location de courte durée est de 90 jours pour un propriétaire n’habitant pas le logement.
Airbnb compte 17 millions de clients
Le site Airbnb enregistre un tel succès (17 millions de clients à travers le monde) qu’il doit impérativement faire amende honorable face à certaines autorités. A Paris, son plus gros marché, la plateforme collecte la taxe de séjour depuis le 1er octobre 2015. A San Francisco, une taxe hôtelière de 14 % est prélevée auprès des clients.
Dernière minute
Les habitants de San Francisco ont voté contre la proposition.
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