Dans l'ancien, les prix immobiliers baissent pour la 1ère fois en douze mois !
Ça n’était pas arrivé depuis un an ! Dans l’ancien, les prix immobiliers baissent de 1 % sur les trois derniers mois. Pour autant, leur rythme annuel de progression ne fléchit pas !
Vers la fin de la hausse des prix de l'immobilier ?
C’est une première, les prix dans l’ancien perdent du terrain ! Sur les trois derniers mois, ils reculent de 1 %. Si cette baisse mérite d’être soulignée, c’est surtout parce qu’il faut remonter jusqu’à fin septembre 2016 pour retrouver trace d’un recul des prix immobiliers. À l’époque, les chiffres compilés par le baromètre LPI-SeLoger nous indiquaient que dans l’ancien, les prix perdaient 0,4 % sur le trimestre. À fin septembre 2017, ce sont surtout les maisons qui accusent une baisse de leurs prix signés, c’est-à-dire constatés au jour de la signature du compromis. En trois mois, leurs prix au m² chutent de 2,5 %. Du côté des appartements, c’est le statu quo qui prévaut. Mais le mouvement de recul qui touche les prix de l’immobilier sur le trimestre ne saurait ralentir la course folle à laquelle ils se livrent depuis douze mois. Et pour cause, dans l’ancien, les prix des logements enregistrent une hausse annuelle de 4,5 %. Sur les douze derniers mois, les prix des appartements gagnent 4,9 %. Quant à ceux des maisons, ils progressent de 3,8 % sur la même période. Comme le souligne Michel Mouillart, il s’agit là d’un « rythme annuel de progression (…) soutenu ».
Bon à savoir
- En France, un logement dans l’ancien coûte 3 538 € du m².
Dans les grandes villes, la pression sur les prix est en train de retomber
La baisse de régime, qui affecte actuellement les prix des logements, lesquels reculent de 1 % sur les trois derniers mois, tend à se répercuter sur les marchés immobiliers locaux. « La pression sur les prix des appartements anciens s’est atténuée dans beaucoup de villes de plus de 100 000 habitants » remarque Michel Mouillart. En cause, une solvabilité de la demande mise à mal par des prix de plus en plus élevés. Si bon nombre de grandes villes françaises continuent de voir leurs prix immobiliers augmenter, il est à noter que la hausse annuelle y excède très rarement les 5 %. Bordeaux (+ 12,4 %) et Le Mans (+ 15,1 %) sont d’ailleurs les deux seules où le rythme annuel de hausse dépasse les 10 %. Et 9 villes de plus de 100 000 habitants voient même leurs prix baisser.
Bon à savoir
- À Lyon, la hausse des prix (+ 7,4 %) reste rapide sur l’année.
- À Besançon (+ 6,8 %) et à Tours (+ 3,2 %), la hausse des prix ralentit.
- À Nantes (- 4,2 %) et à Rouen (- 5,5 %), les prix reculent rapidement.
Les ventes des logements perdent du terrain
On a connu le marché immobilier plus dynamique ! À l’image des crédits immobiliers dont la production a baissé au cours des derniers mois, les ventes de logements voient leur niveau chuter. Par rapport à 2016, les volumes des transactions ont ainsi diminué de 10 %. « En année glissante, le rythme de progression des ventes n’était plus que de 4,6 % en septembre dernier ».
Les points clés à retenir
- Les prix dans l’ancien baissent sur le trimestre mais continuent de progresser sur l’année.
- Dans les grandes villes, la hausse des prix tend à marquer le pas.
- Les ventes de logements anciens s'essoufflent.
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