1. Saint-Denis, dans le 93, profite à fond de l’effet JO
Ne vous y trompez pas ! Si Paris a remporté les Jeux Olympiques de 2024, force est de constater que la Seine-Saint-Denis dans sa totalité et plus particulièrement la ville de Saint-Denis sont des gagnants collatéraux. Pourquoi ? Parce que la décision du CIO de confier l’organisation des JO à Paris a donné un sacré coup d’accélérateur à la mise en place du Grand Paris Express dans le secteur de Saint-Denis. Dans la future super gare de Carrefour Pleyel, ce ne sont pas moins de quatre des cinq nouvelles lignes du GPE qui se croiseront et cela dès 2023 ! Conjugué à une demande locative croissante, le regain d’attractivité dont bénéficie déjà Saint-Denis devrait avoir pour conséquence une envolée des prix immobiliers dyonisiens…

2. 1h27… Rennes n’a jamais été aussi proche de Paris !
Depuis que la LGV Bretagne-Pays de la Loire l’a mise à seulement 1h27 de la capitale, Rennes séduit plus que jamais les investisseurs. Ceux-ci misaient jusqu’alors essentiellement sur la forte demande locative estudiantine. Mais avec des TGV qui arriveront dès 7h20 en gare de Paris-Montparnasse, ce sont aussi aux jeunes cadres, travaillant à Paris mais habitant à Rennes, que les propriétaires pourront désormais louer leurs appartements. Rien d’étonnant, donc, à ce que le quartier de la gare de la capitale bretonne soit de plus en plus prisé par les investisseurs immobiliers.

Bon à savoir
- Les prix des logements rennais progressent de 4 % en douze mois.
- À rennes, le m² se monnaye aux environs de 3 052 €.
3. Bordeaux à 2h05 de Paris (au lieu de 3h14…)
L’immobilier bordelais n’a pas attendu la mise en service, le 2 juillet dernier, de la ligne à grand vitesse Océane pour profiter de ce que les experts nomment « l’effet LGV ». Et pour cause, si Bordeaux n’est plus désormais qu’à deux heures de la capitale, voilà deux ans déjà que les prix de son immobilier ont entamé leur progression. Terminus de la LGV Océane, celle qu’il n’est plus question de surnommer la Belle Endormie attire, entre autres, de nombreux Parisiens, séduits tant par la qualité de vie de la métropole bordelaise que par ses prix immobiliers, plus abordables que ceux de Paris. Mais la cité girondine attire également de plus en plus d’investisseurs immobiliers. Il est d’ailleurs à noter que bon nombre d’entre eux commencent à s’intéresser à sa rive droite. En effet, dans cette partie de Bordeaux, les prix sont - pour le moment - moins élevés que dans le reste de la ville.

Bon à savoir
- Les prix des logements bordelais progressent de 10,7 % en douze mois.
- À Bordeaux, le m² se monnaye aux environs de 4 155 €.
4. Toulouse, plus attractive que jamais !
Boostée par des prix immobiliers attractifs, un cadre de vie des plus agréables et un temps de trajet avec Paris revu largement à la baisse (4h09 contre 5h24 avant que ne soit mise en place la liaison avec Bordeaux), Toulouse fait plus que jamais les yeux doux aux investisseurs. D'ailleurs, la Ville Rose a plus d’un atout dans son jeu pour séduire les cadres parisiens qui envisageraient de s’installer en Occitanie pour faire du télétravail et ne se rendre à Paris que quelques jours par semaine.

Bon à savoir
- Les prix des appartements à Toulouse enregistrent une progression annuelle de 3,8 %.
- Dans la Ville Rose, un appartement coûte en moyenne 2 949 € du m².
5. Angoulême boostée par la ligne LGV Tours-Bordeaux
Tout comme Reims ou encore Strasbourg qui avaient connu une accélération de l'activité de leur marché immobilier suite à la mise en service en 2007 de la ligne de TGV « Est », Angoulême connaît, elle aussi, le fameux « effet LGV » : augmentation du nombre de transactions et hausse des prix immobiliers. Enfin, sa proximité avec Bordeaux devrait permettre à Angoulême d’attirer des cadres bordelais, échaudés par la hausse des prix dans la cité girondine.

Ces autres villes sur lesquelles vous feriez bien de miser…
- 6. Poitiers.
- 7. Nantes.
- 8. Saint-Ouen.
- 9. Villiers-sur-Marne.
- 10. Bagneux.
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